Evènement de France

Discours de Robespierre

Alors que l'Assemblée parle de plus en plus de la guerre et se fait plus belliqueuse, Robespierre, à la tribune des Jacobins, dénonce ce caractère belliciste. Il juge imprudent cette décision qui ferait le jeu de Louis XVI, et dit que l'armée Française n'est pas prête à la guerre ; et que, même en cas de victoire, cela ne ferait que renforcer le Roi et ses ministres opposés à la Révolution. Les véritables menaces, selon lui, ne vient pas de Coblentz mais de l'intérieur même de la France. Il brandit le spectre de la Dictature Militaire, qui pourrait être mise en place par LaFayette, et le fait que la guerre irait à l'encontre des idées de la Révolution ; car même si c'est pour propager la liberté partout que l'Assemblée veut faire la guerre, "personne n'aime les missionnaires armés".

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Confiscation des biens du clergé

L'Assemblée a voté la confiscation des biens du clergé, pour tenter d'arranger la dette qui persiste. Les fonctionnaires de l'Etat entre durant tout l'hiver dans les églises, qui oppose de la résistance, surtout en Vendée et en Bretagne, régions très attachées à l'Eglise. Mais finalement, courant Décembre, les biens de toutes les églises et de toutes les chapelles ont été confisqués par l'Etat...

• Effets : Instabilité +2, +50.000 livres.

Nouvelle fuite du Roi

A Paris, la vie s'écoule paisiblement. Quelques paysans venus faire leur marché quittent la ville et s'en retournent à leur campagne, les habitants de la capitale se baladent tranquillement, mais voilà... A 15h, le 9 Janvier, est découverte la nouvelle disparition du Roi. En réalité, grâce à des amis étrangers, il parvient à s'échapper, avec sa femme et ses enfants. Déguisé en paysan, il quitte la ville à pied, tandis qu'il est remplacé dans ses appartements par une poupée, dans son lit, et que sa femme est imitée par une agente lui ressemblant. Le Roi rejoint une carriole de paysan et s'assied au milieu du foin et de la paille puante et rallie Melun, où l'attendent quelques loyaux qui ont préparés de la nourriture. Ils se hâtent à rejoindre Troyes, en toute discrétion ; le Roi et la Reine sont perpétuellement cachés et seuls les agents étrangers parlent et se montrent. Les escales sont extrêmement limitées, et la carriole passe par les territoires des Princes Possessionnés, participants au complot ; ils fournissent des vivres et permettent au couple royal de fuir pour franchir une mystérieuse frontière, qui est passée le 15 Janvier à 1h...

Durant la fuite, des paysans, douteux de cet étrange cortège, contactèrent le gouvernement et parlèrent de personnes étrangers fuyants vers le nord, le territoire Belge apparemment. Des objets de manufacture Néerlandaises sont trouvés sur les lieux du crime, mais bien piètrement dissimulés...
En plus de tout cela, on apprend que la Reine est tombée malade durant le trajet, à cause de l'odeur du foin, à laquelle elle n'était pas habituée.

• Effets : Le Roi Louis XVI et sa femme ne sont plus disponibles dans la politique Française, l'évent "Manifestations anti-Royaliste à Paris" à 50% de chances de se produire.

Manifestation anti-Monarchiste et Germanophobe à Paris

Le peuple, accusant Louis Capet de trahison envers la France et son peuple, s'attendait à ce que la Monarchie soit abolie au plus vite par l'Assemblée, mais il n'en fut rien. Des agitateurs se dispersèrent dans tout Paris en accusant les Germains d'avoir aider le Roi à s'enfuir, pour affaiblir la nation et ainsi pouvoir l'envahir. C'était un véritable coup monté, et les Parisiens ne pouvaient laissé passer cela plus longtemps. Une manifestation eut lieue devant les Tuileries, demandant à la Législative de proclamer la République et de démissionner, pour organiser de nouvelles élections. Les Jacobins et les Girondins participèrent activement à cette manifestation, à l'instar des Cordeliers qui, eux, réclamaient en plus le suffrage universel. Durant la manifestation se développa un profond sentiment Germanophobe auprès du peuple de Paris.

Alors que tout semblait se passer pacifiquement, un manifestant, un fusil à la main, tira sur l'un des députés étant sortis pour calmer la foule et annoncer qu'il n'y aurait pas de République. Le coup fut raté, mais la garde tira sur la foule pour la dispersée, de peur qu'un autre tir ait lieu.

Les Cordeliers réagirent immédiatement. Danton appela le peuple à une nouvelle insurrection pour la proclamation de la République. Soutenu par Robespierre, Desmoulins et tant d'autres noms désormais connus de tous, et des Jacobins, de la Gironde et d'autres groupes, il se rendit en arme à la Commune de Paris et la déposa. Il fut instauré à la place la Commune Insurrectionnelle de Paris.

• Effets : Instabilité +10, la Commune de Paris est remplacée par la Commune Insurrectionnelle de Paris.

Révoltes à Paris

Des centaines de Parisiens défilent dans la rue au début du mois de Juin. De nombreux journaux ont été distribués par Danton, Robespierre et leurs clubs respectifs auprès du peuple, dénonçant le monarchisme et parlant des beautés de la République. Dedans est inscrite une liste des noms de tous les opposants à la République à l'Assemblée Législative. L'Assemblée Nationale, quant à elle, n'est pas encore remise en cause, ne s'étant pas encore risquée à intervenir dans les débats de la législative. Mais, alors que les Parisiens manifestaient, la Garde Nationale reçut l'ordre d'établissement de la loi martiale. Elle tira alors dans la foule pour la dispersée.
Les journaux Républicains, édités par de plus en plus de clubs, dont la Gironde, dénoncent les abus de la Législative et l'accuse de Monarchisme et d'être alliée aux ennemis de la Révolution. A nouveau, Paris prend les armes contre les traîtres à la France. Officiellement, l'Assemblée est destituée le 12 Juin, à 2h du matin. La Garde Nationale, se refusant à tuer ses frères Français, se mutine contre la Législative et procède à son arrestation 3h plus tard. Alors, la Commune Insurrectionnelle est déclarée seul représentant de la nation Française, mais l'Assemblée Nationale intervient alors. Prétextant qu'elle n'a jamais trahis la Patrie et qu'elle a toujours su lui restée fidèle, elle réclame cet honneur.

Finalement, Louis Capet est jugé immédiatement pour ses actes, sans sa présence. La Commune le condamne à la peine capitale pour haute trahison à la Patrie.

• Effet : Instabilité +10, abolition de la Monarchie en France, la France devient une République.