Evènement de France

Convocation des Etats Généraux

Le Roi, Louis XVI, envoya les lettres de convocation des Etats Généraux dans toute la France, accompagnées des nouvelles règles -soit le doublement des députés du Tiers-, ouvrant ainsi la campagne électorale. Dans toutes les villes et les villages, les hommes du Tiers Etat de plus de 25 ans et payant des impôts se pressent pour élire les députés. Les nobles et les Ecclésiastiques, eux, se concertent pour savoir qui ils enverront.

• Effets : L'évent "La rédaction des cahiers de doléance" aura lieu, l'évent "L'élection des Etats Généraux" aura lieu.

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Emeute à Rennes

A Rennes, on assiste à un véritable affrontement entre les étudiants et les nobles. Un noble est tué dans cet affrontement, avant que la garde n'intervienne et n'arrête les étudiants. La plupart sont renvoyés de tous les établissements de France et sont envoyés en prison à vie.

• Effets : Instabilité en France +1, technologie -0,5.

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"Qu'est-ce que le Tiers Etat ?"

Avant l'ouverture des Etats Généraux, l'abbé Sieyès écrivit un pamphlet, dans lequel il présente le Tiers Etat. Il critique la politique actuelle, en disant que le Tiers, malgré le fait qu'il représente la quasi-totalité de la nation, n'a presque aucun poids politique face aux deux autres ordres. Il propose des réformes, notamment que chaque ordre possède un vote proportionnel aux nombres de représentants dans le Royaume. Il sort au début de Janvier et, environ 4 semaines après, à la fin du mois, près de 30.000 exemplaires sont vendus.

• Effets : Diminution de la notoriété de l'abbé Sieyès parmi l'Eglise et la cour, amélioration de son prestige auprès du peuple.

La rédaction des cahiers de doléances

Ce 7 Février 1789, les contribuables ont ordre de rédiger leurs cahiers de doléance, pour faire savoir au Roi ce que pense son peuple et ce qu'il faudrait changer. C'est un jour de liesse pour les serfs, qui pensent que le Roi, le père de tous les Français, les écouteras. Dans certaines villes, les paysans refusent de payer l'impôt à la noblesse et d'effectuer la corvée, croyant que le Roi entendra leurs plaintes et abolira l'ancien système.

• Effets : Instabilité +1, l'event "L'élection des Etats Généraux" se produira.

L'affaire Réveillon

Le 23 Avril, suite à la hausse phénoménale du prix du pain, un patron d'une entreprise de fabrication de papier, Jean-Baptiste Réveillon, propose la diminution de ce prix, permettant une diminution des salaires des employés et une baisse des coûts des produits manufacturés, se traduisant par une relance économique. Plusieurs patrons du faubourg Saint-Antoine rejoignent son idée, notamment Henriot, fabricant de Salpêtre. Les ouvriers de ces deux entreprises sont agacés par ce projet et, le 26 Avril, lors de la rédaction de cahiers, les ouvriers et les bourgeois connaissent un violent heurt. Dans plusieurs entreprises du faubourg la même scène se répète. Les effigies de Réveillon et d'Henriot son apportées sur la place de Grève où elles sont brûlées par des ouvriers et des civils. Les émeutiers saccagent les deux entreprises et crient tout le long de la nuit dans les rues, s'attaquants aux manufactures.
La manufacture de production des glaces de Saint-Gobain est prise d'assauts par les insurgés, qui ordonnent à tous les ouvriers qui ne veulent pas les rejoindre de partir. Elle est copieusement pillées puis brûlées, comme tant d'autre bâtiments maintenant.

Le 28, la troupe arrive, mais elle est reçue à coup de pierres et de tuiles, mais aussi de meubles, jetés des toits des maisons par les manifestants. Elle tire alors dans la foule pour se défendre ; 12 soldats sont tués et 80 sont blessés, tandis que 200 insurgés trouvent la mort et 300 sont blessés. Les ouvriers survivants transportent les corps des civils tués dans les rues pour tenter de les sauver du feu de la troupe.

Quelques jours plus tard, à Villejuif, plusieurs centaines d'hommes tentent de forcer les portes de la prison de Bicêtre, mais ils sont arrêtés par la troupe.

• Effets : Instabilité +3, destruction de plusieurs manufactures à Paris.

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Emeutes à Marseille

Des Marseillais déclenchent une émeute de grande envergure à cause du prix du pain. Incapable de se procurer de la nourriture, ils s'attaquent aux boulangers de quartiers et, lorsque l'armée intervient, ils attaquent trois des forts de Marseille. Ils les prennent en fin de journée et tuent le commandant de l'un d'entre eux, chevalier de Beausset.

• Effets : Instabilité +3, défense de Marseille diminuée.

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Le Patriote Français

Un écrivain Français du non de Jacques Pierre Brissot aurait écrit et lancé un journal du nom de "Le Patriote Français". Nous avons récupéré un des très nombreux prospectus qu'il a mit dans Paris "Nous nous proposons de publier un journal politique, national, libre, indépendant de la censure et de toutes pièces d'influence". Son journal critique librement et ouvertement la monarchie et, surtout, la noblesse. Il s'attaque aux pouvoirs du clergés et de l'aristocratie et dénonce les abus de la politique actuelle. Il faut l'arrêter avant qu'il ne monte le peuple contre son Père, le roi !

• Choix : Interdisez ce journal et faites passer ce Brissot devant la justice.
  Effets : Instabilité +2

Ouverture des Etats Généraux

Les Etats Généraux sont enfin arrivés. Le roi va pouvoir savoir ce que voudrait son peuple. Les trois ordres se réunissent dans l'hôtel des Menus Plaisirs, aménagé pour l'occasion. Les députés du clergé s'assoient à la droite du trône, ceux de la noblesse à la gauche du trône et le Tiers Etat en face. Anne Louis Henri de La Fare, l'évêque de Nancy, prononce alors le Sermon d'ouverture des Etats Généraux, sous les applaudissements du Clergé et du Tiers Etat. Mais tout ne se passe pas comme les députés le voyaient. Pendant deux heures, le ministre des finances, Jacques Necker, ne fait qu'abordé le problème financier de la France, la faisant apparaître dans une situation grave et avec un gouvernement désorienté, sans parler de ce qu'attendent le plus les députés : savoir si l'on votera par ordre ou par tête. Car même si les députés du Tiers Etat ont été doublés, rien ne dit si cela aura servit à quelque chose ou pas. Bien entendu, la noblesse et le clergé veulent le vote par ordre, tandis que le Tiers Etat désire le vote par tête...

Mirabeau, député libéral, publie le premier numéro du journal "Etats Généraux", dans lequel il donne des comptes rendus des réunions. Le journal est saisie par la police royale et il est interdit de publier des comptes rendus.

• Effets : L'évent "L'Assemblée Nationale" se produira.

Mort de Louis

Le Dauphin Louis, fils aîné du grand Roi Louis XVI, est mort de la tuberculose, tandis que les Etats Généraux étaient réunis. Ses parents pleurèrent la mort de l'enfant et firent venir un Archevêque pour cet évènement.

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La désagrégation du clergé et de la noblesse

Suite à l'appel désespéré du Tiers Etat auprès des deux autres ordres, le clergé et la noblesse, pour qu'ils le rejoignent, le clergé commence à se poser des questions. Certains députés hésitent à rejoindre le Tiers depuis plusieurs semaines déjà. Le 13 Juin, deux ecclésiastiques quittent le clergé pour se joindre au Tiers. Mais ils ne sont pas seuls ; quelques nobles libéraux, tels que La Fayette, le rejoignent.

• Effets : Le Tiers Etat gagne des députés et les deux autres ordres faiblissent

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L'Assemblée Nationale

Le Tiers Etat n'est désormais plus le Tiers Etat, car rejoint par des membres de la noblesse et du clergé. Ses députés ne sont plus ceux de 98% de la nation, mais de toute la nation, grâce à ceux qui les ont rejoint. Mais comment dès lors appeler cette nouvelle assemblée qui s'est formée ? Sur la proposition de l'abbé Sieyès, le groupe nouvellement créer s'autoproclame Assemblée Nationale et déclare représenté l'ensemble de la nation. Il demande aux deux autres ordres de le rejoindre.

• Effets : L'évent "La disparition du Clergé" aura lieu.

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La disparition du Clergé

D'autres membres du Clergé rejoignent l'Assemblée Nationale durant toute la journée du 19 Juin. L'ordre ecclésiastique organise un vote parmi ses membres, car il ne sait pas ce qu'il doit faire ; finalement, par 149 voix contre 137, le Clergé décide de se joindre entièrement à l'Assemblée. Désormais, il n'existe plus que deux ordres...

• Effets : Le Clergé cesse d'exister en tant qu'ordre.

Le Serment du Jeu de Paume

Le Roi de France a décidé d'interdire l'Assemblée Nationale et de la détruire sous peu. En attendant, il faut l'empêcher de se réunir et de discuter. Sous le prétexte de travaux, la salle de réunion de l'Assemblée est fermée. Les députés, menés par l'Abbé Siyès, Mirabeau et Bailly, s'empressent de se rendre au Jeu de Paume, pour pouvoir y discuter. Cette foule en colère attire les gens, qui suivent le groupe jusqu'au Jeu de Paume. Là-bas, ils demandent aux joueurs de sortir, enlève le filet et installent une table. L'astronome Bailly monte alors dessus et récite le Serment du Jeu de Paume "Nous jurons de ne jamais nous séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeront, pour donner à la France une constitution." Le Serment est juré à l'unanimité mois une voix.

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La trahison du Roi

Le Roi appel 40.000 soldats des cantons Suisses et Allemands pour entourer la capitale, Paris, et étouffé tout élan Révolutionnaire que pourrait provoquer l'Assemblée Nationale. Suite à cela, le 23 Juin, il déclare nulle, illégale et inconstitutionnelle la prétendue Assemblée Nationale. Il promet quelques réformes, mais rien de bien énorme, et exige des trois ordres qu'ils siègent séparément. Il leur ordonne à la fin de se séparés. Le Tiers Etat ne bouge pas de sa place et, lorsque le maître de cérémonie leur dit de se séparer, et Bailly, qui a prit le siège de maître de cérémonie, ne répond rien. C'est Mirabeau qui apostrophe l'homme en disant "Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous ne quitterons nos places que par la force des baïonnettes !". Immédiatement après, l'Assemblée déclare ses membres inviolables.

Céder ou combattre ?

L'Assemblée ne veut pas quitter la salle et ne veut pas se séparée. Faut-il les laisser là où ils sont, ou faut-il respecter leurs souhaits et les sortir par la force des baïonnettes ? Cette action équivaudrait à un soulèvement du peuple de Paris, il faut y penser... Peut-être vaudrait-il mieux apprendre à vivre avec cette Assemblée Nationale, qui peut apporter de bonnes choses au Royaume.

• Hé bien foutre ! Qu'ils restent !
  Effets : La noblesse reçoit l'ordre de se joindre à l'Assemblée, le vote se fera par tête.

Émeutes à Paris

Au début du mois de Juillet, les Parisiens craignent un coup de force de la part du Roi et entrent en émeute aux barrières d'octroi. Craignant que les convois de blé pour la capitale soient stoppés, ils attaquent quelques greniers proches de barrière. Necker annonce sa démission au Roi, qui l'accepte ; ceci est jugé comme un renvoie par le peuple, qui se sent provoquer. Des réunions ont lieu sur de nombreuses places et devant les cafés. La police attaque à vue toute réunion, et on dénombre des dizaines de morts partout dans la capitale suite à ces affrontements. Le lendemain, Paris entre en état d'émeute généralisée et on dénombre de nombreux affrontement entre les émeutiers et les cavaliers du Royal Allemand. Les manifestants s'attaquent aux greniers à blé et crient à travers les rues "Vive la liberté ! A bas l'oppression !". Les gardes-françaises refusent d'affronter le peuple en révolte et, au contraire, le rejoint. Ils combattent donc au côté des Parisiens contre les cavaliers Allemands, ce qui empêche ces derniers d'endiguer l'émeute. A chaque heure, on dénombre encore plus de manifestants dans les rues.
Au Palais Royal, Camilles Desmoulin harangua la foule et prononça un fabuleux discours. "Citoyens ! Citoyens ! Le Roi, a renvoyé Necker ! C'est le signe ! C'est le signe d'une Saint-Barthélémy pour les Patriotes ! Ce soir même, les bataillons, Suisses et Allemands, sortiront du Champ de Mars... Pour nous égorger ! Nous n'avons qu'une seule ressource : Les arrrmes ! Aux armes ! Aux armes ! Tout Paris doit prendre les armes ! Mes amis ! Nous connaissons notre ennemi ! Mais nous devons nous reconnaître entre nous ! Que tous ceux qui veulent se battre, avec fierté, comme un défi. Mettent cette cocarde verte ! Verte ! Couleur de l'espérance ! Ce sera, notre symbole, notre uniforme, notre victoire !" Ceci fut évidemment suivit par des acclamations de la part de ceux qui écoutèrent. Tous s'accrochèrent des cocardes à leurs vêtements, et de plus en plus de monde s'amassaient autour de Desmoulin. Soudain, surgissant des ruelles, un homme accompagné de plusieurs policiers arriva. "
-Regardez ! Le parrain de police est ici ! Oui ! C'est moi qui appelle mes frères à la Liberté ! Mais vous ne m'aurez pas vivant ! Et je saurais mourir glorieusement, plutôt que de voir la France demeurer esclave !".

Suite à cela, la foule en furie battit les membres de la police et se dirigea vers les rues, rejoignant le reste des émeutiers. Durant toute la nuit et la journée suivante, l'évent s'étend petit-à-petit. Les octrois sont détruits et les prisons sont ouvertes, tandis que les stocks de grains sont saisis par le peuple. Dans tous les clubs et les cafés de la ville, des gens se distingue comme des chefs d'émeutes. Danton, par exemple, fit un discours claquant durant la journée du 13, exhortant le District des Cordeliers à s'engager dans la milice du Districte pour combattre l'aristocratie. Alors, ils prennent d'assaut les armureries et notamment l'hôtel des Invalides, où ils trouvent de nombreux fusils et sabres et parfois même des canon. Un homme surnommé L'Américain, du fait qu'il est participé à la guerre d'indépendance des Etats-Unis, demanda à Danton, lors de sa signature d'engagement dans la milice "Et les armes, on les trouve où ?" "Les fusils, ils sont aux Invalides, et la poudre, à la Bastille !".

A 3h du matin, le 13, les électeurs de la capitale se réunissent à l'Hôtel de Ville. Au milieu de la foule déchaînée, les principaux leaders de la révolte décident de la mise en place d'un Comité Permanent de l'Hôtel de Ville, aussi appelé Comité Insurrectionnel. Il est décidé la création d'une milice bourgeoisie, comptant 48.000 combattants. Leur symbole est une cocarde rouge et bleu. Mais ils ne sont pas les seuls, et on dénombre environ 80.000 révoltés supplémentaires.

C'est dans ce climat que le 14 Juillet, une foule de personnes déchaînées se dirigea vers la Bastille, car le bruit courrait qu'il y avait là-bas de la poudre et des balles, ce dont les révoltés manquait. Une masse énorme d'hommes arrivent alors devant la place forte en criant "La poudre ! La poudre ! La poudre !" et en brandissant fourhces et fusils. Souhaitant prendre la place non pas par les armes mais par la diplomatie, les Révolutionnaires font entrer la délégation du Comité de l'Hôtel de Ville. Ceux-ci sont bien accueillis et sont invités à déjeuner. Ils demandent alors le retrait des canons des remparts et la distribution de poudre, de balles et d'armes aux insurgés. La foule, croyant que la délégation est retenue prisonnière, s'impatiente, et fait entrer le délégué du District, un ami du gouverneur. Quelques Révolutionnaires s'infiltrent dans la forteresse en passant par les toits, pour pouvoir ouvrir en cas de capture du délégué.
Le gouverneur refuse d'ouvrir les portes de la Bastille, mais fait savoir qu'il a juré de ne pas tirer le premier. Les délégués descendent alors en vitesse tandis que le peuple ouvre la porte et abaisse le pont-levis, entrant par milliers dans la première cour. Le gouverneur donne alors l'ordre de tirer, et plusieurs dizaines de Révolutionnaires meurent. Ces derniers se positionnent alors pour tirer, en réponse au bombardement adverse. Certains assiégeants vont chercher des chariots de paille et y boute le feu, pour les lancer sur la porte, mais ils sont tués avant d'arriver assez près. La bataille dure ainsi 3 heures. Les assiégés utilisent les canons assez rapidement, causant un véritable massacre.

En fin de journée, alors que les combats commençaient tout juste à cesser, le son du tambour résonna dans la forteresse assiégée. Un groupe de 61 gardes-françaises, emportant 5 canons, se présentent devant la Bastille. Le gouverneur pense au début que c'est le Roi qui envoie des renforts ; mais lorsque le capitaine tire son sabre, suivit de ses hommes, et crie "VIVE LA NATION !", il déchante vite. Les assiégeants embrassent chaleureusement leurs "sauveurs", et l'assaut reprend, plus violent mais aussi plus égal. A 17h, le gouverneur exige que les assiégeants cessent l'assaut, sous peine de quoi il fera explosé les réserves de poudre du château, détruisant la place et tout le District avec. Mais les gardes l'arrêtent et offrent leur reddition.
Launay, le gouverneur, est alors massacré. Sa tête est mise sur une pique et est promenée dans tout Paris. Le Roi retire alors ses troupes de Paris, au matin du 15, et la révolte cesse.

• Effets : Instabilité en France +100, la France devient un pays Révolutionnaire.

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Émeutes à Rennes

A Rennes, prenant exemple sur Paris, le peuple s'empare des arsenaux locaux et s'arme. Les soldats de Rennes désobéissent aux ordres de leurs supérieurs et refusent de tirer sur la foule. L'armée et le peuple se regardent en chiens de faïences sans qu'aucun véritable affrontement n'est lieu.

• Effets : Instabilité en France +10.

La capitulation

Nous avons perdu mon Roi. Le peuple a pris la Bastille et s'est abrogé notre pouvoir. Nous avons dus rappeler nos armées, sans quoi la Révolution se serait aggravé, et désormais c'est leur "Comité Insurrectionnel" et l'Assemblée qui dirigent Paris et la France. Il va nous falloir céder et capituler, et donc accepter leurs conditions : le retour de Necker, la mise en place d'un maire à Paris, la création de la Garde Nationale avec ce traître de La Fayette à sa place... Mais cela n'est que partie remise. Les autres puissances n'accepteront pas qu'un régime tel que celui-là se mette en place en Europe, et l'Autriche les appelleras à la guerre pour nous sauver et vous remettre sur le trône.

• Nous allons céder et accepter leurs conditions, en attendant que nos alliés ne viennent nous sauver...
  Effets : Necker redevient ministre des finances, la Garde Nationale est créée avec La Fayette comme général, Bailly devient maire de Paris, la France devient une Monarchie Constitutionnelle.

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L'Emmigration & la Grande Peur

Le 18 Juillet, les grands nobles du royaume, soit Le prince de Condé et le comte d'Artois, quittent la France pour le Saint-Empire Romain : ils partent à Metz et comptent demander du soutien à l'Empereur. Dans toute la France, des émeutes éclatent et les paysans s'en prennent aux possessions de la noblesse et du clergé. Ils craignent un complot aristocratique et pensent que les nobles recrutent des brigands pour s'emparer des récoltes, pour les revendre cher quelques mois après. Ils s'attaquent alors aux mendiants, allant jusqu'à les tués, les accusant d'être à la solde de la noblesse. En Champagne, la poussière soulevée par un troupeau de moutons fut prise pour celle d'une troupe de soldats en marche ; les paysans, pour se défendre, attaquèrent des châteaux locaux.

A Marseille, à Lyon, à Grenoble, à Strasbourg, à Rennes, à Saint-Malo, au Havre, à Dijon les paysans s'en prennent aux seigneurs et aux églises. Ils pillent et brûlent château et chapelles. Ils font venir de force les notaires locaux pour annuler "officiellement" les terriers, avant de les brûler. Mais, en plus d'effrayer les nobles, les insurgés se firent peur entre eux. Il n'était ainsi pas rare de voir deux groupes de révoltés s'affrontés, croyant avoir en face d'eux des brigands de la noblesse...

• Effets : Instabilité en France +20, la production agricole et de revenus est largement diminuée.

Pillage de Rouen et mort de Bordier

A Rouen, la populace est incitée à piller les demeures des riches, nobles comme bourgeois, ecclésiastiques comme riches nobles, par Bordier et Jourdan. Le pillage aboutie à une certaine richesse chez les petits paysans et à la ruine des bourgeois, nobles et ecclésiastes locaux. Bordier est arrêté par la police Française le lendemain de cet odieux pillage et est jugé. Le 29, il est pendu haut et cour pour crimes contre la France.

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Nuit du 4 Août

L'idée avait germée de supprimer les privilèges, pour calmer les paysans sévissant dans les campagnes. Durant la nuit du 4 Août, le Vicomte de Noailles propose à l'Assemblée Nationale Constituante la suppression des privilèges de manière officielle. Le duc d'Aiguillon propose la possibilité de rachat des droits seigneuriaux et l'égalité pour tous devant l'impôt. Le Guen de Kérangal, le vicomte de Beauharnais, Lubersac, l'évêque de La Fare proposent tour-à-tour de nombreuses innovations, en surenchérissant : il est donc proposé de supprimer les banalités, les pensions sans titre, les juridictions seigneuriales, le droit de chasse et les privilèges ecclésiastiques. L'évêque de Nancy propose que les fonds ecclésiastiques soient rachetables, De Richer propose la gratuité de la justice partout dans le Royaume. Les représentants des Pays d'Etats déclarèrent qu'ils voulaient êtres entièrement rattachés à la France et s'unir à elle. La Dîme est diminuée et, finalement, Louis XVI est proclamé "Restaurateur de la Liberté Française".
Le 11, les décrets sont adoptés par l'Assemblée Nationale. Mais le Roi refuse de signer et de mettre ces décrets en application. Il envoie dès le lendemain la lettre suivante à l'archevêque d'Arles : « Je ne consentirai jamais à dépouiller mon clergé, ma noblesse. Je ne donnerai pas ma sanction à des décrets qui les dépouilleraient ; c’est alors que le peuple français pourrait m’accuser d’injustice et de faiblesse. Monsieur l’archevêque, vous vous soumettez aux décrets de la Providence ; je crois m’y soumettre en ne me livrant point à cet enthousiasme qui s’est emparé de tous les ordres, mais qui ne fait que glisser sur mon âme. Si la force m’obligeait à sanctionner, alors je céderais, mais alors il n’y aurait plus en France ni monarchie ni monarque. »

• Effets : Instabilité +10.

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L'emprunt de Necker

Le Ministre des Finances, Jacques Necker, lance l'emprunt de la somme de 30.000 livres pour tenter de commencer à rembourser la dette. L'émission de l'emprunt se fait le 9 Août et est vite accordé.

• Effets : +30.000 livres pour la France.

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Pour garantir la paix et la tranquillité

L'Assemblée Nationale Constituante ordonne la mise en application d'un décret pour assurer la paix et la tranquillité dans le Royaume. L'armée est désormais obligée de prêter serment de fidélité à la Nation, au Roi et à la Loi.

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La liberté de la Presse & la Constitution des Droits de l'Homme et du Citoyen

L'Assemblée décrète en ce 24 Août 1789 la liberté d'expression et donc, par extension, la liberté de la Presse. Désormais, quiconque le désire est autorisé à fondé son propre journal et à y écrire ce qu'il veut, tant qu'il n'enfreint pas la loi.
L'Assemblée a écoutée le 26 une proposition de Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen faite par Mirabeau. Cette Déclaration est censée servir de guide à la Constitution et est donc lu attentivement.

Le véto Royal

L'Assemblée Nationale vote ce mois-ci les pouvoir du Roi. Que devait-il avoir le droit de faire ? Accepter ou refuser les décisions, les annulées, les sanctionnées ? Ou devait-il rester plus en marge ? Les députés modérés, appelés Monarchiens, proposent d'accord au Roi un véto absolu, lui permettant de contre-balancer le pouvoir de l'Assemblée ; sur ce point, Mirabeau soutient les Monarchiens. Il fut décidé par la majorité que Louis XVI disposerait d'un véto suspensif lui accordant le droit de bloquer des réformes ou des décisions. Néanmoins, il est attendu du Roi qu'il signe sans tarder les Décrets et la Déclaration...

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C'en est trop

L'Assemblée veut que vous signez la Déclaration des Droits et les décrets promulgués contre votre noblesse et votre clergé, mais d'un autre côté diminue vos pouvoirs par le biais de ce véto suspensif. En plus de cela, ils ont commencés à rédiger une Constitution et vous demande de signer les 19 premiers articles ! Il ne faut plus leur céder et combattre. Vous n'avez pas à signer et ratifier toutes ces décisions mon Roi. Appelez vos troupes, nous allons étouffer et stopper cette Révolution !

• Nous ne signerons pas. Appelez l'armée !
  Effets : Instabilité +10, une partie de l'armée fait route vers Paris et se concentre autour, l'Assemblée s'énerve.

Le banquet des Gardes du Corps

A Versailles se tient un banquet composé des Gardes du Corps. Le Roi et la Reine y participent bien naturellement, mais durant cette soirée, la cocarde tricolore, symbole de l'Assemblée Nationale Constituante, est souillée. Les Gardes la jetèrent à terre pour la piétiner après avoir crier "Vive le Roi ! Vive la Reine !". L'évènement a fait un boum dans Paris, car le peuple s'est sentis insulté par ceci. Il est à prévoir que le peuple s’énerve et réagisse assez violemment...

• Effets : Instabilité +5

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Les journées des 5 et 6 Octobre

A Paris, l'indignation est à son comble. On réclame une marche sur Versailles, notamment au Palais Royal. Partout dans Paris, des affiches sont accrochées, dont seules une ligne récapitule bien la situation "AUX ARMES ! AUX ARMES ! AUX ARMES !". Un cortège composé de femmes, poussées par la misère et la faim, se forme. Elles disent aller à Versailles pour demander du pain. Des petites filles comme des adultes déambules dans les rues, armes à la main et traînant des canons. Une petite fille est placée devant le cortège, jouant du tambour. Elles sont suivies de la Garde Nationale et par des manifestants divers. Tous se dirigent vers Versailles. Là-bas, les gardes refusent de laisser entrer tous les arrivants. LaFayette s'écria alors "Si vous refusez de marcher sur Versailles pour demander au Roi de nourrir son peuple, alors, nous le ferons !". Louis XVI permet alors à Mounier d'entré, accompagné de 4 femmes. Arrivés là-bas, le Roi accepte de les écoutés mais ne promet rien sur les décrets.
Le lendemain, la foule siégeant devant Versailles envahit le Palais. Ils parviennent jusqu'à la chambre de la Reine. LaFayette montre alors le Roi au balcon, pour prouver aux Parisiens qu'il n'avait pas fuit. Des gens s'écrièrent alors "La Reine, au balcon ! La Reine, au balcon !". Celle-ci se montra avec ses enfants, mais le peuple cria pour qu'elle vienne seule. Alors, une femme s'écria "ABATTEZ-LA !". Mais personne n'osa tirer, et la Reine rentra. LaFayette convainquis le couple royal de se rendre à Paris et de siéger aux Tuileries.

• Effets : Instabilité -10.

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Louis XVI, Roi des Français et du Royaume des Français

Par décret de l'Assemblée Nationale Constituante, le titre de Roi de France et le nom de Royaume de France sont abolis et déclarés inexistants. Désormais, le pays portera le nom de Royaume des Français, et son Roi sera nommé le Roi des Français. Vive le Roi ! Vive la Nation !

• Effets : Instabilité -5.

La nationalisation des biens du Clergé

Il y a un mois, Talleyrand avait proposé de mettre au service et à la disposition de la nation les biens et possessions du clergé. C'est en ce 2 Novembre que le décret est voté et adopté par l'Assemblée Nationale Constituante. Désormais, plus de 200.000 livres sont disponibles pour rembourser la dette Française. Le gouvernement émet des billets pour rembourser les créanciers en bien ecclésiastiques. Ainsi, la France ne devait-elle plus avoir de dette.
Mais l'émission de ces billets à un effet secondaire très nocif. Les assignats perdent très rapidement leur valeur, étant donné que l'énorme émission de ces billets déprécie leur valeur, provoquant la ruine de ceux qui furent rembourser avec.

• Effets : +200.000 livres pour la France, ruine de nombreux bourgeois et du clergé.

Les départements

Le décret concernant la division du territoire Français en 83 départements. Cette réforme n'entrera pas en application tout de suite, étant donné qu'il faut du temps pour la mettre en place. Le but de cette division est l'uniformisation de la loi, dans tous les domaines, et la création d'une culture Française commune. Chaque département sera considéré comme un Diocèse, supprimant de nombreux petits Évêchés.

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Du statut des Protestants

L'Assemblée Nationale décida de regarder de plus près les éventuels droits et devoirs des Protestants. Estimant que selon la Constitution et les Droits de l'Homme et du Citoyen, tout les habitants Français se devaient d'avoir des droits, l'Assemblée se demande quels droits accorder aux Protestants ; il fut finalement décidé d'accorder à ces derniers la citoyenneté, leur offrant le Droit de Vote, le Droit de Cité et tant d'autres.

Abolition de la gabelle

Sur proposition de Claude-Pierre Dellay d'Agier, est abolie la Gabelle pour la remplacée par une imposition calculée pour un tiers sur les terres, un tiers sur la capitation, un sixième sur les maisons des villes et un sixième sur celles des campagnes. Le 21 Mars, la proposition est adoptée et mise en place ; la gabelle est donc supprimée définitivement.

• Effets : Légère augmentation des revenus des impôts Français.

Aujourd'hui, l'assemblée Nationale décrète que la peine de Mort sera exécuté de façons propre et sans douleur, d'une façons civilisé. Joseph Ignace Guillotin fit adopter la mort par décapitation comme seul moyen d’exécution, ainsi, la machine employé pour ces exécution porte le nom de "guillotine" afin de rendre hommage au grand Homme

Vive l'Assemblée Nationale et Vive le Roy !

Effet :

• les exécutions Publiques seront plus sanglante, plus marrante et attirerons plus de sympathie du Peuple qui inventera la promenade avec tête au bout de Piques
  
• Le Docteur Guillotin n'aime pas le nom donné à cette machine et va bouder dans son laboratoire (XD)

Se sentant obligé de se pencher sur les droits des Juifs Séfarades, comme elle le fit pour les protestants, l'assemblée Nationale à décidé de donner aux Juifs séfarades leur droit de citoyens actifs



Grand retentissement en France, les grades militaires, jusqu'à présent fief exclusif de la Noblesse, privilège immonde et injuste, affaiblissant les armées Française vienne d'être décrété accessible à tous ! En effet, désormais, l'acquisition d'un grade ne se fera pas à cause de la particule mais pour les qualités militaires des soldats !

Vive l'Assemblée Nationale et Vive le Roy !

Effet :Les officiers non noble de la révolution sont disponibles ! (pleurez pauvre mortel !)

Déclaration de paix au Monde

Claude-Pierre Dellay d'Agier, député au sein de l'Assemblée Nationale Constituante, lance une discussion dans cette même Assemblée quant au droit sur la paix ou sur la guerre le 15 Mai. Le 22, après de longues discussions, l'Assemblée prend la décision de promulgué le Décret de Déclaration de paix au Monde. Elle affirme donc par là que c'est à la France uniquement, par le biais de Louis XVI qui se chargera de proposer la guerre, de décider quelle guerre elle mènera, et non une quelconque alliance. La nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes et qu'elle n'emploiera jamais la force contre la liberté d'aucun peuple. Désormais, seul un décret de l'Assemblée pourra déclencher une guerre.
"Le soin de veiller à la sûreté extérieure du royaume, de maintenir ses droits et ses possessions, est délégué au Roi par la Constitution de l'État ; ainsi, lui seul peut entretenir des relations politiques au dehors, conduire les négociations, en choisir les agents, faire les préparatifs de guerre proportionnés à ceux des États voisins, distribuer les forces de terre et de mer, ainsi qu'il le jugera convenable, et en régler la direction en cas de guerre."

[http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cret_de_D%C3%A9claration_de_paix_au_monde]

Fête de la Fédération

L'Assemblée voulut organiser une première commémoration de la Prise de la Bastille, symbole de la lutte pour la liberté en France, par une grande fête, qui serait celle de l'amitié et de la réconciliation de tout le peuple Français. Ils prirent exemple des fêtes organisées dans les départements du Royaume. Plus de 100.000 personnes y participèrent, mais il fallut au moins 1.200 ouvriers pour mettre tout en place. Face au fait que ces ouvriers ne travaillaient pas correctement et menacés constamment de quitter le chantier, l'Assemblée appela à la spontanéité des Parisiens, qui répondirent en masse ; Louis XVI lui-même vint donner un coup de pioche. LaFayette, lui, vint en manche de chemise pour travailler aux côtés des Parisiens. Ce fut une véritable marée humaine dans laquelle se côtoyaient les ouvriers et les nobles, les simples femmes et les dames des beaux quartiers, les moines et les bourgeois... On hébergea un total de 50.000 personnes venues de Province pour assister à ce spectacle grandiose. LaFayette arriva en cheval blanc et monta sur l'estrade, avant de demander au peuple et au Roi de prêter serment à la Nation et à la Loi.

• Effets : Instabilité -20.

Aujourd'hui, l'assemblée Nationale décrète que le système injuste qui donnait des avantages et des privilège à la Noblesse est révolue ! Plus jamais de Noble, les aristocrates à la lanterne ! Le Système Féodal est aboli et les titre de Noblesse rendue Caduc !

Vive l'Assemblée Nationale et Vive le Roy !

Effet :

• La Noblesse perd ses titre et ses avantages
  
• Inquiétude des voisins Européens

Le 12 Juillet 1790 est voté la Constitution Civil du Clergé, ce texte à pour but de rompre avec le caractère extra Étatique de l'Eglise, en soumettant les religieux à la Nation. Ainsi, la constitution Civil implique un serment de fidélité à celle ci, et par extension à la France. Le Roy des Français Louis XVI ratifie la constitution à contre coeur le 22 Juillet.

Effet :

• Début de la naissance des prêtres réfractaires
  
• Le Pape s'Inquiète des évènement en France

22 et 24 Octobre 1790
à Paris, France[/center]

Aujourd'hui, l'assemblée Nationale décrète que le Drapeau tricolore est adopté ! Il sera porté par nos bâtiments sur mer et par nos armées sur Terre. Par ailleurs, la seule cocarde tricolore sera autorisée. Le Port d'autre cocarde que celle ci sera considéré comme une traîtrise envers la nation, et pourra être punit de mort.
Vive l'Assemblée Nationale et Vive le Roy !

Le serment du Clergé

L'Assemblée Nationale décrète, le 27 Novembre, que tous les ecclésiastiques du Royaume se doivent de prêter serment à la nation, au Roi, à la loi et donc, par conséquent, à la Constitution Civile du Clergé. Le serment de fidélité devient donc obligatoire dans toute la France, mais certains prêtres refusent de prêter serment. L'Eglise Française se déchire en deux morceaux : ceux qui ont jurés, et les autres, appelés "réfractaires". Les réfractaires deviennent hors-là-loi bien vite. Ils se situent majoritairement dans l'ouest de la Bretagne et en Vendée. L'Etat cesse de prendre en charge les frais du culte là-bas, bien qu'il garde ces prêtres comme fonctionnaires officiels.

• Effet : Instabilité +5

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L'affaire des Princes possessionnés

« Le peuple alsacien s'est uni au peuple français parce qu'il l'a voulu, c'est donc sa volonté seule et non le traité de Münster qui a légitimé cette union. » De part le Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes, la Constituante estime que le peuple Alsacien, par la notion de Nation Souveraine, est Français par choix et que donc, les Princes possessionnés d'Alsace qui ne dépendent pas de la loi Française doivent s'y plier. La France exige donc que les Alsaciens se plient à sa loi, même ceux ne dépendant pas d'elle.
Mais les grands Princes du Saint-Empire s'oppose à ceci, et estiment que les Princes d'Alsace sont maîtres en leurs terres et n'ont pas à se plier à la loi d'un autre. Les Princes refusent la demande de la Constituante, qui menace de déclarer l'Alsace possession pleine et entière de la Nation Française.

Les réfractaires de Vannes

La Constitution Civile du Clergé provoque un fort mécontentement en Bretagne, notamment dans la région du Morbihan, où des paysans considèrent ceci comme "contraire à leur foi". Il est demandé au Directoire à Vannes de ne pas appliquer cette loi, mais ceci est refusé. Le 5 Février, plus de 300 paysans, écoliers et Vannais se rassemblent pour rédiger une pétition, qu'ils présentent au Directoire en disant qu'ils viendraient prendre des nouvelles quelques jours après. Les réclamations sont les suivantes : « la suppression du domaine congéable ; Que tous leurs prêtres ne soient point inquiétés pour le serment. Ils veulent les garder et les protéger ; ils veulent continuer à payer la dîme et que la levée et répartition s'en fassent par la paroisse ; Point d'assignat ».

Mais la pétition n'est pas envoyée à Paris, avec l'excuse "tous les rédacteurs de la pétition n'ont pas signés". Le 7 Février, 150 paysans arrivent à Paris et présentent 3 pétitions à la Constituante. Ils se déclarent représentants d'une vingtaine de paroisses de Bretagne... Devons-nous les prendre au sérieux ?

• HAHAHAHAHAHAHAHA ! Je dirais mais "HAHAHA". Ces pétitions ont clairement été rédigées par des ecclésiastiques qui n'aiment pas la Constitution Civile du Clergé. Renvoyez-les chez eux.
  Effets : L'évènement "Combat de Vannes" se produira.

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Bulle Quod Aliquantum

Le très Saint-Pape envoie une bulle Papale à Paris, dans laquelle il indique clairement qu'il ne conçoit et n'approuve aucunement la Constitution Civile du Clergé. Il s'oppose fermement à son application en France. Il rappel par ailleurs à Louis XVI par la grâce de Dieu et par la loy constitutionnelle de l'État Roy des François le Serment du Sacre, Serment qui avait fait de lui le Roi de France par la grâce de Dieu...

• Effet : Dégradation des relations entre la France et le Saint-Siège.

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Combat de Vannes

Suite au retour des émissaires envoyés à Paris en Bretagne et des rumeurs disant que l'Evêque a été menacé de mort, le Tocsin retentit dans les campagnes Bretonnes. Trois milliers de paysans en arme, menés par d'autres paysans disposant d'un certain charisme dont Toussaint de Francheville, à la tête des révoltés de Sarzeau. La Garde Nationale de Vannes, renforcées par des renforts venus de Lorient, totalisant 1.000 soldats et 4 pièces d'artillerie. Les soldats se portent à la rencontre des insurgés sur la route de Rennes ; les quelques dragons partent en éclaireurs mais 4 hommes sont blessés. Ils se replient alors et laissent l'infanterie tirer ; cette dernière, bien mieux équipée, fait un carnage parmi la populace. Une dizaine de paysans meurent et 16 sont blessés, tandis que les fuyards sont poursuivis par la cavalerie. Une quinzaine de prisonniers sont ramenés.

• Effets : Instabilité en France +3

La Semaine Sainte

Chaque année, le 18 Avril, le Roi s'en va à Saint-Cloud pour fêter la Semaine Sainte, en compagnie de sa tendre épouse. Mais cette année, l'agitation des Révolutionnaires risque fort de contraindre son altesse à ne pas aller fêter cette semaine et à rester aux Tuileries, à Paris. La décision vous revient pleinement et entièrement néanmoins...

• Allons fêter cette Semaine Sainte, nul ne Nous retiendra.
  Effets : L'évent "La fuite de la famille Royale" se produira.

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La fuite de la famille Royale

Avec une très grande organisation, le Roi prend la fuite. Ne se sentent plus libre, Louis XVI a décidé de quitter le pays. Dans la nuit du 20 Juin, à partir de minuit, il parvint à quitter Paris et à se diriger vers la frontière avec la Belgique. Sa fuite est découverte le matin, ainsi qu'un message laissé par le Roi, la "Déclaration de Louis XVI à tous les Français à sa sortie de Paris". L'Assemblée décrète que le Roi a été enlevé par des ennemis de la Révolution et refuse de divulguer au publique la déclaration de Louis XVI.
Mais le Roi est arrêté à Varennes, notamment grâce à l'action des Patriotes. Il est ramené à Paris le 22 Juin. Durant le rapatriement de la famille Royale en la capitale, le Club des Cordeliers saute sur l'occasion et demande la proclamation de la République. Il organise une pétition, signée par 30.000 personnes, pour demander l'établissement de la République, le 24 Juin.

Le 25, alors que la famille Royale quitte Meaux pour rejoindre Paris, de nombreux Patriotes quittent la capitale pour aller "escorter" le Roi et la Reine, qu'ils injurient copieusement. Toute la journée, la Garde Nationale forme une double haie, l'arme en l'air, comme pour un enterrement, pour protéger la voiture Royale de la fureur populaire. Il est interdit de crier "Vive le Roi !" ou d'injurier sa famille, sous peine d'être bâtonné ou de recevoir la peine capitale. Mais à 22h, lors de l'arrivée au Tuilerie, la foule se jeta sur la famille, qui s'en sortit de justesse ; Marie-Antoinette faillit finir écharpée.

• Effets : Instabilité +15.

Fusillade du Champ de Mars

La pression populaire se faisant de plus en plus dure après le mois de Juillet et de nombreux clubs organisent des pétitions pour que le Roi ne récupère pas ses pouvoirs, et de nombreux clubs se font l'écho d'une idéologie pro-Républicaine. De nombreuses manifestations ont lieues, et chaque fois, de nombreux manifestants sont arrêtés par la Garde Nationale, qui est renforcée. Le 15 Juillet, les Cordeliers se rassemblent sur le Champ de Mars pour signer une pétition qui propose de ne jamais reconnaître Louis XVI pour Roi légitime et de ne pas lui redonner ses pouvoirs, et menace d'une nouvelle insurrection. Entre 3 et 4.000 personnes sont présentes pour la rédaction. Alors, six commissaires se rendent à l'Assemblée, soutenus par une manifestation de plusieurs milliers de personnes, pour présenter la pétition ; mais la cavalerie charge et disperse la manifestation, et empêche les commissaires d'entrer. Des répressions ont lieues le reste de la journée contre les manifestants. Le lendemain, les Jacobins se réunissent sur le Champ de Mars pour eux aussi signer une pétition, et invitent les Cordeliers à les rejoindre. Cette pétition sera rédigée et portée dans tous les départements de France par 5 commissaires : Lanthenas, Sergent, Danton, Ducancel et Brissot.

Dans l'après-midi, les Cordeliers se rendent sur le Champ de Mars derrière leur célèbre bannière "La Liberté ou la Mort" pour discuter des termes de la pétition. Tout le monde est invité à signer le matin du 17 Juillet, sur la Place de la Bastille. Le lieu choisit est symbolique car c'est là qu’eut lieu la Fête de la Fédération, et car de nombreux promeneurs y viennent.

Mais la Municipalité de Paris proclame la Loi Martiale, pour empêcher ce rassemblement, et hisse le drapeau rouge. LaFayette se prépare à dépêcher ses troupes à la Bastille dès le lendemain. Les manifestants, voyant la Bastille fermés, se dirigent vers le Champ de Mars, et sont plus de 20.000 en fin d'après-midi. Le Club des Jacobins annonce qu'il annule la pétition, mais le Club des Cordeliers en établis une nouvelle, et propose un nouveau projet de Constitution. Sur le moment, 6.000 personnes signes dont Robespierre. 2 cavaliers de la Garde Nationale font l'objet de jet de pierre de la part des manifestants, tandis que LaFayette approche des canons et de l'infanterie en direction des pétitionnaires. Il prend soin de détacher deux commissaires, qui confirment le calme des manifestants, et le fait qu'aucune menace envers la sécurité ne soit faite. Pour se plier à la loi, les Cordeliers annoncent le dispersement de la foule dès la fin de la signature.

Mais il est trop tard, la Municipalité déclare la loi Martiale. Bailly, suivit de nombreux Gardes Nationaux, arrive au Champ de Mars et donne l'ordre de tirer immédiatement et sans sommation. Les pétitionnaires, affolés, tentent de fuir, et courent vers la Seine et l'Ecole Militaire, où des cavaliers les attaquent de nouveau. On compte entre 50 et 100 morts parmi la foule.

• Effets : Instabilité +15

Emeutes à Paris

A Paris ont lieues des émeutes dans tout Paris, au début du mois d'Octobre ; des émeutes violentes dirigées contre les prêtres réfractaires de la capitale. La population exige que tous signent la Constitution Civile du Clergé et n'hésite pas à utiliser la force s'il le faut, pour les convaincre. Deux grandes émeutes ont lieues les 9 et 11 Octobre.

• Effets : Instabilité +2.

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Massacre de la Glacière

La famine hante le Comtat depuis plusieurs jours. Pour combattre le manque de nourriture, la municipalité fit fondre toutes les cloches de la ville et n'en laissa qu'une par paroisse, pour se procurer de l'argent et ainsi acheter de la nourriture. Mais le peuple estimait pouvoir obtenir plus. Les Patriotes investir les églises, les couvents et les chapelles et les pillèrent de fond en comble, prenant tout ce qui était en or ou en argent, mais également les bijoux. Tout fut pris par les patriotes, qui le redistribuèrent à la population, pour survivre à la famine.

Les Papistes décidèrent de ne pas laisser passer ça. Ils déclarèrent que 1.000 livres avaient été volées au nom de la "Nouvelle Patrie", en argenterie, et on estima à 18 le nombre de coffres transportés par les voleurs. Les Papistes confisquèrent les clés de la ville et la fermèrent, empêchant quiconque d'entrer ou de sortir. Au club des Cordeliers d'Avignon, un grand débat entre les "Blancs" Papistes et les "Rouges" Révolutionnaires eut lieu. C'est Lescuyer, un patriote, qui fut dépêcher sur place pour représenter les patriotes. Mais alors qu'il tentait de sortir, dans le brouhaha de la salle, on l'assassinat à coup de bâton. Jourdan réunit ses troupes, 350 hommes et deux canons, et dispersa la foule autour de l'homme, pour ensuite le porter à l'hôpital le plus proche.

Au début, Jourdan tenta d'organiser un procès juste. Mais au fur et à mesure, tous appelèrent au massacre pour venger leur ami. Le fils de Lescuyer sortit alors de prison tous les suspects et les réunis, puis les fit abattre les uns après les autres. Il participa au massacre en tuant de ses propres mains une dizaine de personnes. L'incapacité des bourreaux à abréger les souffrances des condamnés, du fait de leur inexpérience, augmenta l'ampleur du massacre. Les patriotes, énervés et avides de vengeances, sortirent de prison tous les détenus et les accusèrent tous d'avoir tuer Lescuyer. Ils massacrèrent tout le monde, sans distinction. Les cadavres furent entassés dans une fosse à côté dela Tour de la Glacière. Il fut demander l'autorisation de Jourdan pour tuer les suspects les plus populaires, et ce dernier accepta.
Finalement, seuls deux femmes et un homme de 90 ans survécurent au carnage.

• Instabilité dans le Comtat Venaissin +10.