Voici le plan que nous proposons suite à l'invasion des Infidèles:
-En marron le massif montagneux libanais.
-En violet, les armées chrétiennes à Antioche et sa région.
-En vert olive les armées des seigneurs Turcs pour l'heure à Damas.
-En vert foncé, les armées almohades, aaoubides et l'infanterie turque.
-Carrée rouge, zone de bataille.
Les croisés ont pris position à Antioche et alentours, pour marcher vers Jérusalem ils auront le choix entre deux voies étant donnée que la chaine de montagne libanaise rend particulièrement difficile les communications entre ces deux secteurs. D'un coté le désert et ses étendues sauvage, de l'autre la cote, offrant davantage de possibilités de ravitaillement mais disposant de nombreuses places fortes sous notre controle (18 entre Tripoli et Antioche, dont le fameux Krak).
Il est fort à parier qu'ils choisissent la cote, choix le plus intelligent pour qui souhaite faire mouvement avec une grande armée ayant besoin d'importantes ressources et d'un ravitaillement presque constant. C'est la raison pour laquelle, les armées almohades, ayyoubides mais aussi l'infanterie turque se rassemblera non loin de Tripoli afin de pouvoir contrer l'avancée des infidèles. Ils ne peuvent en effet avancer avec leurs armées par le désert, si ils font cela, cela signera leur fin, les armées Turques pourront leur couper tout ravitaillement et ils mourront tout bonnement de faim.
Les Turcs (vert olive), grace à leur excellente cavalerie remonteront vers Antioche. Seule leur infanterie rejoindre à Beyrouth les armées ayyoubides et almohade. Si jamais les croisés venaient à passer par ce passage, les armées turques, malgré leur infériorité numérique devrait pouvoir leur infliger de terribles pertes. Les méthodes de combats turcs n'ont plus à prouver leur efficacité, surtout sur un terrain aussi dégagé que celui-ci et optimisant la rapidité de la rapide cavalerie turque.
Les cavaliers turcs marcheront donc vers les croisés afin de redescendre vers ensuite vers Tripoli. Le mouvement de la cavalerie rattrapera aisément le lent déplacement de la grande armée chrétienne. Aussi, avant même le début de la grande bataille qui se préparera, les Turcs attaqueront par petit groupes afin d'user l'ennemi. Il ne s'agit pas en effet que la totalité de la cavalerie turque harcèle l'armée chrétienne. En effet, ils seront ainsi considérer davantage comme une gène que comme une véritable menace. Ainsi au moment décisif ils pourront révéler l'immensité de leur puissance et de leur nombre. Jours et nuits les turcs harcèleront les forces chrétiennes, usant la nuit de flèche enflammées sur le camp ennemis et prenant toujours la fuite avant l'engagement. Ils pourront en outre couper tout ravitaillement terrestre.
De leur coté, les troupes ayyoubides, almohades et l'infanterie turque se rassembleront à Beyrouth et prépareront minutieusement l'arrivée des croisées. Pour débuter, une avant-garde de cavalier remontera aussi haut qu'elle le peut afin de réquisitionner les vivres pour rendre encore plus difficile la traversée à l'armée croisée, les empechant de se ravitailler sur place. Celle-ci sera alors dans l'obligation de longer la cote pour conserver son ravitaillement qui ne pourra se faire que par voie maritime (les Turcs achevant d’empêcher une communication terrestre des caravanes entre antioche et l'armée chrétienne).
Point important, l'avant-garde de cavalier, outre le fait de réquisitionner tous les vivres et récoltes, en profitera pour annoncer aux Imams l'arrivée prochaines des Francs, on leur racontera le massacre de la garnison d'Antioche malgré une promesse de sauve conduit afin de prouver toute l'ignominie des Franj qui ne respecte pas la parole donnée et ne veulent qu'une chose anéantir les fidèles de l'Islam (bon c'est faux, mais rien ne nous empeche d'user de désinformation à l'égard des francs, après tout les seules qui peuvent contredire le sauve-conduit sont les accusés eux meme...). Les Imams devront alors propager la nouvelle dans les mosquées et durant les prières (comme l'indique d'ailleurs le dernier décret) afin de faire renaitre la haine des francs et que les fidèles sachent que dorénavant les francs viennent pour massacrer tous ceux qui ne sont pas chrétiens. Il nous faut en effet le soutien total de la population qui ne fera que leur rendre la tache plus difficile.
Nous pourrons alors marcher vers l'armée chrétienne et aisément tendre une embuscade de grande envergure à l'armée chrétienne. Cela se passera non loin de Tripoli afin que nous puissions tirer partie des collines qui s'y trouve. Les armées chrétiennes seront alors bloqués entre nos armées, les collines de cette régions et la mer.
L'infanterie formera une large ligne. En première ligne, des vougiers à grand boucliers (pour se protéger des tirs ennemis) afin qu'ils puissent briser une charge de cavalerie ennemis.
En seconde ligne l'infanterie légère, une fois les cavaliers dans notre ligne de défense et leur charge arrête par les vougiers, ils serviront alors à désarçonner ces derniers et achever ceux qui sont tombés au sol. L'infanterie légère pourra s'équiper de quelques pieux qu'ils pourront lancer comme des javelots en cas de charge de l'infanterie. Un régiment détaché d'infanterie légère se tiendra sur la droite, ce régiment rompra les rangs durant la bataille et profitera de sa mobilité pour attaque le franc de l'armée ennemis alors en pleine mélée avec le reste de notre armée.
Enfin, en dernière ligne, l'infanterie lourde. Notre infanterie d'élite qui ne se fatiguera pas et attendra le moment fort de la bataille pour rentrer en action , quand les troupes ennemis commenceront à fatiguer, ou quand le moral de nos hommes commencera à diminuer, ils entreront alors en action, au coeur de la bataille.
Profitant des collines alentours pour se dissimuler, les archers et javeliniers feront leur apparition lorsque la cavalerie ennemis aura engager nos forces afin de surprendre les armées ennemis et de les noyer sous une pluie de flèche. Enfin, les cavaliers turcs feront eux aussi leur apparition. Arrivant de dos, ils pourront avec leurs arcs causer des ravages dans le camp ennemis mais aussi charger les arbalétriers et archers chrétiens restaient en retrait pour faire feu.
-En violet, les forces ennemis.
-En rouge, notre infanterie en ligne.
-En jaune, nos archers et javiliniers.
-En vert olive, les cavaliers turcs.
Enfin, avec l'arrivée de la flotte almohade, nous disposons vraiment d'une flotte puissante. (HJ: j'ignorai la puissance de ma flotte jusqu'à la découverte de ses victoires "récentes" sur les francs). Aussi, nos navires convrirons dorénavant une zone plus large jusqu'au Jaffa, voir Beyrouth, afin de prévenir toute tentative de débarquement Franc.
[EDIT/ j'ai oublié de placer la cavalerie: celle-i se positionnera sur la gauche des archers, ainsi ils pourront soit attaque le flanc de l'armée adverse, soit empêcher toute tentative de contournement et d'attaque par le flanc de notre infanterie. Ils apporteront en outre un soutien crucial à notre infanterie afin de la soulager quelque peu si elle connait des difficultés.
Notre cavalerie légère, rejoindra les cavaliers turcs pour pouvoir partir de Damas et accroitre la puissance de tir de cette redoutable armée mobile.]
Une telle stratégie convient-il à tous les seigneurs musulmans participant à ce grand Djihad ?
Hj: Question Sam', à combien s'élève les pertes dans les deux quand pour l'heure ?