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Au début de l'année, prêt de 65.000 Byzantins et 2.000 mercenaires Bulgares franchissent la frontière avec la Bulgarie et se dirigent vers la capitale adverse, Tarnovo. C'était sans compter sur l'armée Bulgare, qui se réunit très rapidement, et sur la lenteur plus qu'extrême d'une colonne de 65.000 hommes. Les archers montés Bulgares attaquèrent immédiatement les soldats Byzantins, comme s'ils s'avaient d'avance par où ils allaient passer, et ralentirent encore la colonne en marche. Les archers à pieds s'établirent à plusieurs points d'où ils bombardaient l'ennemis quand il passait ; bien sûr, les Romains tentèrent d'envoyer des hommes pour empêcher les embuscades, mais les Bulgares avaient tout prévu à l'avance.
Arrivés devant la capitale, ils la trouvèrent étrangement vide. Peu de vie à l'intérieure, pas de soldats en défense et les portes ouvertes... Un détachement entra à l'intérieur, où seuls les malades, les plus vieux et les plus faibles restent encore. Soudain, les portes se referment, laissant la plus grosse partie de l'armée à l'extérieure et enfermant plusieurs milliers de Byzantins et les mercenaires Bulgares, qui sont attaqués par des archers sortant de partout et des soldats déboulant des maisons. Les Byzantins sont massacrés par leurs ennemis et par les mercenaires les trahissant. A la fin du carnage, les portes sont rouvertes.
Dans le même temps, dans les campagnes alentours, des groupes de soldats font évacués les fermiers, en prenant soin d'emporter le maximum de nourriture, pour affamer totalement les Byzantins, déjà trop nombreux pour se nourrir suffisamment.
Pertes Byzantines : 7.670 soldats, 2.000 mercenaires Bulgares (désertion)
Pertes Bulgares : 412 soldats, +2.000 mercenaires Bulgares
Pillages Byzantins : +130 deniers