Guerre de Pologne

Juillet-Août 1790

Les nobles Polonais en partie Autrichienne, sur le point de se faire confisquer toutes ses possessions, lèvent les armes contre l'envahisseur et lance un appel à la Russie, pour lui demander d'intervenir. L'armée Polonaise, encore 60.000 hommes, intervient en faveur de la noblesse, mais est totalement désorganisée et sans commandement. Rien n'arrive réellement durant ces deux mois à part quelques affrontements mineurs.

En partie Prussienne, les révoltes catholiques gagnent en importance. Les manifestations gagnent de l'ampleur tandis que l'armée tire dans la foule, pour éparpiller les manifestants...

Archiduché d'Autriche	90 soldats de ligne 20 cavaliers légers Hongrois
Prusse	Aucune
Pologne	150 soldats de ligne 60 cavaliers 20 nobles

Septembre-Octobre 1790

Les révoltes en Pologne Prussienne cessent légèrement en Septembre, et s'éteignent presque totalement d'elles-même en Octobre. Apparemment, les Polonais ont trouvés un compromis avec le Roi de Prusse.

Néanmoins, en Pologne Autrichienne, les révoltes grondent toujours. L'armée Autrichienne lance des raids sur l'armée Polonaise et tue les quelques officiers restants, désorganisant pour de bon les adversaires. La noblesse Polonaise prend la relève à la tête des troupes, mais n'ont pas l'expérience suffisante. Ils enchaînent les défaites lors de courtes mais sanglantes escarmouches, et c'est toute la ligne de front qui cède. L'armée se replie en désordre et les Autrichiens reprennent possession de nombreuses terres Polonaises. L'artillerie Polonaise se positionne en haut d'une colline et bombarde les adversaires, couvrant la fuite de l'armée. Les canons de douze livres rasent tout un village pendant l'opération.

Archiduché d'Autriche	800 soldats de ligne 540 dragons 80 gardes impériaux 385 cavaliers lourds Hongrois
Pologne	1.300 soldats de ligne 950 cavaliers

Ravitaillement :

Armée Autrichienne : 85%
Armée Polonaise : 65%
Pologne (Autrichienne) : 70%

Novembre-Décembre 1790

Les armées Polonaises s'installent à quelques kilomètres à l'est de Minsk et se préparent à encaisser un assaut Autrichien, qui ne vient pas. L'armée Autrichienne semble, en effet, s'établir autour des positions adverses, pour resserrer petit à petit l'étau. Ils comptaient attaquer début Décembre. Mais en fin Novembre, plus de 50.000 Russes, emmenant plus de 300 pièces d'artilleries, arrivent en Pologne Autrichienne ; c'est ce que les Polonais attendaient. Ces derniers sont alors dotés d'un véritable commandement, et la bataille penche en la faveur des Russo-Polonais, qui contre-attaquent violemment. Minsk tombe le sept Décembre tandis que les envahisseurs se replient sur Navahroudak, pour se préparer à combattre sérieusement.

A la mi-Décembre, les soldats Autrichiens, mieux armés et plus entraînés, entraînent les Russes dans un combat totalement déséquilibré, en faveur des soldats Autrichiens, qui se retrouvent en hauteur et sur le flanc gauche de leurs adversaires. Une charge de la cavalerie Polonaise, plus de dix milles hommes restés en arrière, permet de déstabilisé l'armée Autrichienne le temps que les coalisés puissent fuir, mais la pluie qui arrivent empêche le replie des cavaliers, qui sont massacrés. Les armées Russes et Polonaises se retrouvent embourbés à huit kilomètres du lieu de la bataille, tandis que les Autrichiens sont obligés de s'immobiliser eux-aussi.

En fin de mois, on annonce l'arrivée de 50.000 nouveaux soldats Russes ainsi que 300 canons encore en Pologne, mais à cause de la pluie battante qui ne semble pas vouloir en finir, ils progressent difficilement.

Archiduché d'Autriche	1.800 soldats de ligne 400 gardes impériaux 2.100 dragons 1 canons de 6 livres montés 1.400 raideurs Autrichiens 600 cavaliers lourds Hongrois 450 cavaliers légers Hongrois
Pologne	500 soldats de ligne 3.700 cavaliers
Empire Russe	1.450 soldats de ligne 240 grenadiers de la garde 780 cuirassiers 1 licornes de 12 livres

Ravitaillement :

Armée Russe : 100%
Armée Polonaise : 68%
Armée Autrichienne : 82%
Pologne (Autrichienne) : 68%

Catherine II, Impératrice et Autocrates de Toute les Russies, Grande-Duchesse de Finlande, Duchesse de Courlande, Protectrice des Chrétiens Orthodoxes,


tiens à bien déterminé et précisé avec l'Archiduc d'Autriche que l'Armée Impériale n'entreras en aucun cas dans le territoire de l'Autriche déterminé par la frontière Polonaise/Autrichienne d'avant invasion. L'aide Russe envers les Polonais vise à libérer les Polonais ne souhaitant pas être sous l'envahisseur Autrichien et non à faire une guerre totale envers l'Autriche.

De même, le SERG n'a rien à craindre de la Russie dans cette guerre de Libération, l'Empire Russe répond à l'appel d'aide des Polonais sous le joug de l'Archiduc d'Autriche et non de l'Empereur du SERG. L'Empire Russe ne vise aucune invasion de l'Archiduché d'Autriche.

Janvier-Février 1791

Les armées Russo-Polonaises tentent de réaliser une jonction durant le mois de Janvier, pour lancer un assaut particulièrement dévastateur sur les Autrichiens. Mais ces derniers lancent de très nombreux raids dans tout le pays Polonais et sur le ravitaillement adverse. Ils pillent les réserves de nourriture du pays, redistribuent les richesses au peuple et détruisent les chariots de ravitaillement Russes, en plus de harceler constamment l'armée, qui a du mal à progresser. Les cavaliers visent en priorités les servants de canons, pour rendre inutilisable la masse d'artillerie adverse.

Les Russes se décident à reculer plutôt que d'avancer péniblement et sans le soutien logistique nécessaire. Ils tentent ainsi de réaliser une jonction entre leurs deux armées, tandis que les Autrichiens font de même. Des dragons Russes sont envoyés derrière les lignes adverses, avec les survivants de la cavalerie Polonaise, et lancent des raids éclairs sur les renforts Autrichiens, pour tenter de les ralentir assez pour que les deux armées puissent se rejoindre. Finalement, les deux jonctions sont réalisées à peu près au même moment, à la mi-Février. Les deux armées sécurisent leurs acquis et se préparent à donner l'assaut, mais les soldats Russes manquent cruellement d'une réelle logistique, tandis que l'armée Autrichienne a du mal à installer ses pièces d'artillerie ni à assurer l'approvisionnement en boulets, n'étant pas habitués à avoir près de 300 canons à la fois sur le même front.

Finalement, le front s'étale sur plus d'un kilomètre et est extrêmement calme. Les raids se font rares et on dénombre un seul assaut durant toute la deuxième moitié de Février. Aucun des deux belligérant n'ose mener un véritable combat, de peur de manquer des soutiens logistiques nécessaires...

Archiduché d'Autriche	2 Canons de 12 livres 300 soldats de ligne 200 cavaliers Croates 180 cavaliers légers Hongrois 270 raideurs Autrichiens
Pologne	430 cavaliers 140 soldats de ligne
Empire Russe	3 Canons de 12 livres 360 soldats de ligne 340 dragons 110 Ulhans

Ravitaillement

Armée Russe : 84%
Armée Polonaise : 57%
Armée Autrichienne : 75%
Pologne (Autrichienne) : 65%

Mars-Juin

Durant ces quatre mois la guerre est désespérément vide. Les raideurs Autrichiens se dispersent encore plus pour éviter les patrouilles Russes et continuent de piller les convois de ravitaillement -bien que plusieurs escarmouches avec des forces Polonaises sont dévastatrices pour les Autrichiens- et s'attaquent aux possessions de la Petite Noblesse. Sur le front, ils continuent de s'enterrer dans des tranchées et des défenses diverses, tandis que leurs adversaires font de même. Des deux côtés on signal de nombreuses charges de cavalerie, ainsi que quelques assauts, mais rien de plus. Les bombardements se font néanmoins à très grande échelle, chaque camp disposant de six centaines de canons.
Quelques paysans Polonais disposant mystérieusement d'armes s'attaquent aux officiers Russes, pour toucher les primes sur leurs têtes répandues dans tout le territoire, mais très peu de gens répondent à l'appel. De plus, une rumeur court disant que l'armée Autrichienne compte se repliée, mais les Russes n'y croient pas une seconde, considérant que leurs ennemis ne sont pas assez bêtes pour s'exposer de cette manière.

Aucun des deux camps ne parvînt à percer la ligne adverse au cours de ces quatre mois. Seule une progression d'une centaine de mètres en faveur de l'Autriche est à signalé en Mai, tout au nord du front. Les pertes dues au bombardement sont néanmoins extrêmement nombreuses, et la logistique a de plus en plus de mal dans les deux camps. Les Russes en souffrent particulièrement dès le mois de Juin.

Archiduché d'Autriche	4 canons de 12 livres 1 canon de 6 livres 300 piquiers Italiens 1.200 soldats de ligne 800 raideurs Autrichiens 900 cavaliers Hongrois lourds
Pologne	760 cavaliers 400 soldats de ligne
Empire Russe	3 licornes de 20 livres 2 canons de 12 livres 980 soldats de ligne 1.000 Ulhans 120 cuirassiers

Ravitaillement

Armée Russe : 65%
Armée Polonaise : 45%
Armée Autrichienne : 67%
Pologne (Autrichienne) : 63%

[H.J : Vraiment désolé du retard.]

Juillet-Décembre

Front Polonais

Les deux mois de Juillet et Août se déroule tout aussi calmement que les mois précédent. Les assauts se font légèrement plus nombreux et mieux organisés, et les charges de cavalerie parviennent enfin à enlever quelques batteries de canons adverses, sans plus néanmoins. Les raideurs continuent de faire leur travail partout en territoire Polonais, et attaquent autant les chariots de ravitaillement que les village soutenant l'armée ennemie -peux nombreux pour les Autrichiens-, ruinant le moral et la combativité des deux armées. Au milieu du mois d'Août, au milieu des bombardements, une importante force de frappe Autrichienne se réunit au nord de la ligne de front, là où la menace de débordement sur l'armée Russe pèse le plus du fait de la légère avancée adverse récemment. Sur cette partie du front, on concentre de nombreuses pièces d'artillerie qui organisent un feu nourrit et constant sur les Russes, qui se déplacent également en masse vers le nord.
Après un discours claquant de Charles-Louis d'Autriche-Teschen, toutes les troupes sembles prêtes au combat, au sud comme au nord du front. L'escouade de raideurs revient au front, les bras chargés de ressources agricoles et de richesses Polonaises, et lance quelques raids sur le nord du front, préparant le terrain aux forces d'assaut.

Mais ce fut au sud de la ligne que le véritable assaut éclata. Plus d'une vingtaine de canons s'étaient réunis et tirèrent sur un seul endroit, brisant le front en cette zone, avant que 2.000 cavaliers ne vinrent s'engouffrer dans la brèche. Le commandant du flanc droit envoya une missive au flanc gauche demandant l'envoie immédiat de renforts, mais les troupes de harcèlement Autrichienne tentèrent de ralentir l'arrivée de ces renforts. Pendant plusieurs heures, les cavaliers passèrent au fil de l'épée tout ce qui se trouvait sur leur chemin, soutenus par un millier de dragons. Mais lorsque la charge vit ses forces faiblir, trois milliers de gardes Impériaux chargèrent. Ils jetèrent leurs grenades pour briser les lignes ennemies se reformant avant de tirer le plus vite possible, mais subirent de plein fouet les bombardements d'artillerie adverse. Le surnombre Russe faillit renverser la faveur, mais la désorganisation totale dans les rangs et le harcèlement constant des dragons l'empêcha.
Lorsque les renforts ne furent qu'à vingt minutes du combat, les canons changèrent leur cible ; ils firent un tir de barrage pour massacrer le plus de Russes avant qu'ils n'arrivent au combat et pour ralentir encore leur arrivée. Dans le même temps, les cavaliers Autrichiens prirent à revers bon nombre de batteries Russes.

Les gardes Impériaux reculèrent progressivement, laissant la place à douze milliers de fantassins. La cavalerie se retira également, tandis que les soldats de ligne semblaient tenir le front ; mais l'arrivée de huit milliers de soldats Russes en plus de ceux présents et la charge de quatre cent cavaliers lourds à l'arrière de la ligne, ainsi que le bombardement des canons, permirent aux forces en défense de reprendre leur souffle et de se réorganiser. Les soldats Autrichiens se jetèrent dans les tranchés adverses et les utilisèrent pour se couvrir face aux tirs adverses. Dans le même temps, la garde couvrit les canons qui s'approchèrent du front, chargés de mitrailles. Ces dernières bombardèrent alors la ligne Russe, qui s'effondra encore une fois. Le combat était perdu. Les renforts fraîchement arrivés tentèrent de refermer la brèche le temps que tous purent fuir. On se replia sur plus de huit cent mètres en arrière, poursuivis par des cavaliers lourds et des dragons, et sous le bombardement de l'artillerie adverse.
Finalement, les piquiers Italiens et les soldats de ligne Autrichiens prirent possession de la zone et se positionnèrent derrière le front adverse, ce qui ne fut pas sans inquiété l'armée Russe.

Au nord, la masse de soldats Autrichien lança l'assaut immédiatement après. Mais cette fois cela ne marcha pas du tout comme prévu. Les très nombreuses batteries Russes prirent les devant sur les canons ennemis et bombardèrent la ligne Autrichienne en même temps, ce qui eut pour effet de détruire de nombreuses pièces d'artillerie adverse, mais aussi de tuer bon nombre de soldats et de briser la charge. Immédiatement après, la cavalerie Russe se lance à l'assaut, profitant de la désorganisation adverse, soutenu par une charge de cavalerie sur le flanc gauche. L'artillerie Autrichienne bombarde intensément la zone, tentant de stopper la charge, mais elle n'y parvient pas. La charge de cavalerie est parée par les cavaliers Russes, et le surnombre évident des soldats Russes les mirent dans un état de supériorité net. L'armée Autrichienne recula alors, préférant éviter les pertes inutiles, et n'organisa aucun assaut sur le centre de la ligne. Au sud, les soldats ayant remportés la bataille reculèrent également, de peur de se retrouver avec les Russes derrière eux.

Pendant le mois de Septembre, la Suède lance l'assaut en Finlande et les armées Impériales se rassemblent. Pour le moment, seuls des soldats Saxons, Oldenbourgeois, d'Ansbach, de Anhalt, de Hesse-Kassel, de Mecklembourg et de Bavière sont présents. Ils se divisent en trois armées ; une au nord, en Baltique, une en Pologne et une armée de réserve. Ce sont 85.000 soldats qui partent directement en Pologne et qui arrivent en fin Novembre/début Décembre, tandis que la violente bataille de l'ouest de Minsk dure encore. Durant des mois, les assauts, plus violents les uns que les autres, se sont succédés, tandis que les bombardements et les charges de cavalerie se faisaient plus violentes et plus constantes. Mais finalement, au début du mois de Novembre, ayant appris l'arrivée de nombreux renforts sous peu, les Autrichiens se cantonnent à la défensive. Ils ne lancent plus de charges inutiles et économisent leurs forces, mais font bombarder les Russes avec une cadence telle qu'ils arrivent bien vite à court de boulets. La logistique est fortement dérangée par des raids Russes, et les canons Autrichiens doivent alors économiser leurs munitions, si bien que les bombardements finissent presque par cesser.

L'arrivée des renforts permets l'organisation d'un assaut simultané sur tout le front dans le but de repousser les Russes jusqu'à Minsk. Les forces de renfort passent au nord du front et lancent un assaut depuis le flanc, tandis que les Autrichiens donnent l'assaut. Les Russes, totalement débordés, organisent une retraite ; au sud et au centre du front, c'est la même chose, et les forces Russo-Polonaises sont forcées au replis. Ils perdent plus de deux kilomètres, permettant aux armées Impériales de progresser vers Minsk...

Front Finlandais

Les armées Suédoises lancent réellement l'assaut en Finlande à partir de Septembre. Les soldats Suédois se heurtent à des troupes Russes moins nombreuses et moins bien équipées. Les soldats Suédois commencent par attaquer les faibles garnisons Russes à l'extrême nord de la Finlande, avant de redescendre progressivement vers le sud. Les soldats Russes lancent une contre-attaque depuis l'est, pour stopper la progression adverse, mais de nouveau le combat s'enterre dans un front de cinq cent mètres. Les Suédois parviennent à le briser en Décembre mais sont pris de court par l'hiver. Ils ne peuvent plus avancer du fait de la grand quantité de neige qui tombe, mais les renforts Russes sont eux aussi bloqués...

[tr][td]740 soldats de ligne300 voltigeurs

Archiduché d'Autriche	15.850 soldats de ligne 1.500 piquiers Italiens 8.450 raideurs Autrichiens 2.500 gardes Impériaux 1.200 cavaliers lourds Hongrois 2.900 cavaliers Hongrois légers 1.020 dragons 20 canons de 12 livres 5 canons de 6 livres
Pologne	7.200 soldats de ligne 4.600 cavaliers
Empire Russe	19.495 soldats de ligne 2.960 soldats de la garde 5.900 Jäegers 12.000 ciurassiers 1.500 chasseurs à cheval 12 licornes de 8 livres 5 canons de 12 livres 8 canons de 6 livres
Saint-Empire Romain Germanique	2.300 soldats de ligne 4.000 cuirassiers 1.800 dragons 1 canons de 6 livres
Suède

Ravitaillement

Armée Russe de Pologne : 83%
Armée Polonaise : 40%
Armée Autrichienne : 59%
Pologne (Autrichienne) : 58%
Armée Russe de Finlande : 97%
Armée Suédoise : 95%
Finlande : 99%

Pillages Autrichiens : 200.000 ressources agricoles
2.950 livres