Invasion de Gênes

Juin 1789

La flotte Vénitienne fait le tour de la botte de l'Italie durant plus de deux semaines et manœuvre pour arriver jusqu'au port de Gênes. Le fait qu'il n'y est pas de port d'ancrage et que le ravitaillement est limité diminue les capacités de la flotte, et va même jusqu'à couler une des galères. Finalement, les Frégates et les navires de ligne entame le bombardement massif du port et de la ville. La flotte Génoise tente alors de répliquer mais malgré la grande qualité de sa flotte, le surnombre adverse empêche une véritable intervention. Les galères Vénitiennes débarquent alors 20.000 soldats de ligne à quelques kilomètres de la capitale. Le siège est ensuite posé. Mais tout est bousculer par l'entrée en guerre du Royaume de Sardaigne contre Venise pour soutenir son allié Génois. La flotte coalisée lance un assaut sur la flotte Vénitienne, qui bat péniblement en retraite. Une frégate et une galère restes là-bas et un navire de ligne est endommagé dans le combat. Cette victoire est décisive, car désormais, la capitale de la République est approvisionnée par voie maritime.

La Sardaigne organise un débarquement de quelques 15.000 soldats et de 10.000 cavaliers. Ils attaquent à revers les armées Vénitiennes, qui souffre de l'absence total de ravitaillement, tandis que les fameux piquiers Génois, soutenu par de l'infanterie de ligne, tentent une sortie. Les soldats Vénitiens, comportant tout juste de l'infanterie de ligne et attaqués des deux côtés, sont totalement détruit. Une débâcle s'ensuit, et des centaines d'hommes restent sur le champ de bataille. Incapable de se replier de par le fait que la flotte n'est plus là, des milliers de soldats désertent et rejoignent les adversaires, ou alors passent la frontière pour proposer leurs services à d'autre pays Italiens et notamment la Toscane. Le reste de l'armée établie un camp fortifié non-loin de la frontière nord de la République de Gênes et attend que leur souverain négocie la paix.

Venise	9.750 soldats de ligne (1.250 morts, 8.500 désertions) 2 Galères 1 Frégates 1 Navire de ligne endommagé
République de Gênes	230 soldats de ligne (+1.400 déserteurs Vénitiens) 100 piquiers Génois
Royaume de Sardaigne	200 soldats de ligne (+3.000 déserteurs Vénitiens) 90 cavaliers

Ravitaillement

Armée Vénitienne : 10%, ravitaillement inexistant
Gênes : 95%

Juillet 1789

Les galères Vénitiennes repartent à Venise chercher plus de 20.000 soldats en renfort, tandis que le restent de la flotte affronte la marine Génoise. Les combats sont sporadiques et généralement en un contre un. Les Vénitiens gagnent plusieurs escarmouches et coulent 1 navires de ligne et 3 frégates adverses. Sur terre, les soldats Génois se replient, tandis que les déserteurs les ayant rejoints changent de nouveau de camp. Tout tourne donc à la bataille rangée en faveur des Vénitiens. Les Génois laissent plusieurs centaines d'hommes sur le terrain avant de se replier dans la capitale, qui est une nouvelle fois assiégée et bombardée par les navires. Les soldats de Venise sont ravitaillés par voie de mer et utilisent des ports des Deux-Siciles comme ports d'ancrages.

Coup de tonnerre en territoire Vénitien avec l'entrée en guerre de l'Autriche. L'armée de cette dernière prend la direction de Venise, en prenant soin d'éviter les villes et les villages. Lorsque le passage d'un village est obligatoire, l'armée se montre amicale envers les habitants, limitant les révoltes ; mêmes révoltes qui ne sont pas punis par la mort, mais seulement apaisée. Il faut 12 jours aux armées Autrichiennes pour atteindre Venise et y mettre le siège.

Les armées Vénitiennes, quant à elles, sont parties en direction de Gênes deux semaines avant cela et débarquent proche de celle-ci à la fin du mois, renforçant le siège.

Venise	130 soldats de ligne 2 frégates
Gênes	670 soldats de ligne 200 piquiers Génois 1 navire de ligne 3 frégates
Archiduché d'Autriche	Aucune

Ravitaillement

Armée Autrichienne : 95%
Armée Vénitienne : 67%
Gênes : 70%
Venise : 70%