Royaume d'Ecosse

- 100 deniers. ( Croisade. )
- 30 deniers. ( Techno. )
- 200 deniers. ( Paysans. )
- 200 deniers. ( Prime pop. )
- 100 deniers. ( Cathédrale.)
- 50 deniers. ( Prêcheurs. )
- 50 deniers. ( Routes. )
- 100 deniers. ( Défenses. )

Alexandre II, convoqué par l'archevêque de Saint Andrews, vient d'apprendre une terrible nouvelle. Parait-il que le tombeau du Christ, en Terre Sainte, censé être pris par les croisés germains, vient d'être détruit, et que cette même année, il y a peu de temps, des infidèles sont entrés dans la maison du Saint Père. Heureusement, celui-ci n'a rien, mais semble-t-il la destruction est avérée. Alexandre II reste sceptique, n'ayant jamais visité la Terre Sainte, mais fait un appel dans sa population : Que tous les hommes souhaitant faire payer les infidèles, ou même aller défendre le Saint Père ou Jérusalem doit rejoindre la Commanderie du Temple la plus proche, ou rejoindre des groupes de pèlerins en partance vers la Terre Sainte. L’archevêque les bénit, annonçant qu'ils font ça pour leur salut dans l’au-delà. Alexandre II priera pour eux, regrettant de ne pouvoir y partir en personne.

En cette matinée ensoleillée pour une fois en Écosse, l'agitation est partout présente dans la capitale. Les cloches retentissent sur ordre de l'Archevêque et soudain toute la citée s'arrête de vivre, pour le seul moment qui approche. Amassée le long de l'axe principal du semblant de ville qu'est Édimbourg, tous se massent, enfants, femmes, vieillards et même hommes, armes en main. Le silence s'installe, donnant toute l'importance au spectacle, et alors que seuls les sabots de chevaux se font entendre, un homme s'avance petit à petit. Son armure, bien que légère, habillée d'une cape, porte l'emblème de l’Écosse. Derrière lui, des cavaliers en armes entrent, visiblement peu nombreux, suivis de près par tout le reste des troupes de campagnes : des écossais purs sangs, à pied, en kilt aux couleurs de leur clan, et armés d'armes artisanales. La clameur, jusque là faible, éclate en cris de joies et des acclamations. Les centaines de personnes présentes applaudissent ce Roy méconnu, mais qui a déjà fait de grands choses.

Une fois le défilé finit, toute cette ferveur laisse place à la fête et aux banquets, financés par le Roy lui même. Des familles se retrouvent, d'autres s'installent, le tout au milieu des chants et des danses des fils de l’Écosse. Sur l'estrade, un autre spectacle a lieu : Le jeune Roy aux cheveux de feu est face à quelques hommes à genoux. Quelques mots incompréhensibles pour la plupart des personnes présentes se font entendre, le serment en latin laisse place au gaélique et un à un, ces braves guerriers sont faits chevaliers à la manière continentale, face à la populace qui n'en a que faire. Le tout, sous les yeux de l'Archevêque. S'avance ensuite un autre homme. Celui-ci, fixé par les nobles d’Écosse, s'agenouille aussi, mais pour une autre raison : le Seigneur de Newcastle, désormais est écossais, et comme le reste de l'assemblée, sujet du Roy. Ce jour-là, c'est bien plus que les premiers adoubements ou un nouveau seigneur que l'on fête, c'est la victoire de l'Ecosse sur l'Angleterre, et le Traité de Rome. C'est ce jeune Roy prometteur, fier descendant du Lion d’Écosse.

( 25 deniers dépensés pour fêter la victoire + nouveaux chevaliers. )