1206
En cet an de grâce 1206, les Croisés arrivent enfin en Terre Sainte ! Plusieurs dizaines de milliers d'hommes débarquent sur la côte Syrienne. Le débarquement est rendu difficile par la cavalerie légère Ayyoubide, qui se tenait prête, mais les Croisés s'en tirent avec très peu de pertes. La côte que doivent tenir les Ayyoubides est si grande que peu de soldats garnissent chaque zone. Les Croisés font le siège d'une ville côtière garnie de 3.000 hommes pour prendre possession, et y parviennent rapidement. Ils se dirigent alors très rapidement vers la Sainte ville d'Antioche et la capture, après avoir subi plusieurs pertes dus à la garnison. Quelques milliers d'hommes restent en garnison, tandis que les autres repartent pour s'emparer du reste de la Principauté. Les armées Ayyoubides, quant à elle, on eu le temps de s'organiser et se dirigent vers ce qui fut la Principauté d'Antioche.
Croisés : -1250 soldats.
Ayyoubides : -3.000 soldats.
1207
Cette année, les troupes Croisées se dirigent vers Tripoli. Mais en chemin, les armées Turques et la population Musulmane les harcèlent. Les techniques de combats Turques, c'est-à-dire le harcèlement grâce aux chevaux rapides, et les révoltes de la population, qui écoute la Sainte Parole prêchée par les Imams, ralentissent fortement la progression. Finalement, les soldats Chrétiens sont pris en embuscade près de Tripoli par une immense armée Musulmane. Il n'y a pas que des Ayyoubides, il y a aussi des Almohades et des Turcs de toutes les nations. La population a rejoint, elle aussi l'armée du Djihad. Un violent combat s'engage, et ce ne sont pas quelques milliers d'hommes s'affrontant aujourd'hui, mais presque 100.000. 100.000 personnes s'affrontent, prêchant la gloire de leur Dieu dans cette gigantesque bataille, bataille s'étendant sur des kilomètres tant l'ampleur de celle-ci est immense. Après quelques heures, l'on ne peut même plus appeler cela un combat ; le manque d'efficacité tactique a fait que les armées ont éclatées et se sont dispersées en petit groupe se combattant entre eux. Les généraux ne contrôlent plus la bataille et les capitaines tentent tant bien que mal de diriger leurs soldats. Mais les fidèles se battent toujours, n'écoutant que les ordres de leur Dieu. C'est un véritable carnage et, lorsque les cors signalant le repli rugissent, l'on peut constater l'ampleur du désastre : des centaines d'hectares brûlées par la violence des combats, du sang recouvrant tout sur des kilomètres et au moins 40.000 cadavres. Les deux armées se retirent dans une grande ville : les Croisés sur Tripoli et les Musulmans sur Beyrouth.
Croisés : -16.800 soldats.
Ayyoubides : -9.200 soldats.
Almohades : -4.000 soldats.
Turcs : -2.900 soldats.
Population Ayyoubide : -10.300 miliciens.
1208
Les flottes Ayyoubides et Almohades coupent cette année le ravitaillement maritime des Croisés, en même temps que des cavaliers Turcs bloquent tout ravitaillement terrestre. Les Croisés, prient au piège, doivent quitter Tripoli et se replier sur leurs anciennes position. Trop faible pour combattre, ils tentent d'éviter de le faire. Mais ils sont malheureusement pris au piège ; après que l'armée ennemie les ais forcés à se décaler vers la côte, ils font face à un véritable encerclement. La flotte, la cavalerie Turque, la cavalerie Ayyoubide, l'infanterie ennemie et les fidèles Musulmans se retrouve tout autour, attaquant de toute part. Les Croisés, désespérés, arrivent à déclencher un grand feu en plein coeur des positions ennemis grâce au feu grégeois. Les archers Ayyoubides et Almohades adoptent les flèches enflammés, pour brûler vifs les Croisés. Les Turcs, eux, adoptent les flèches empoisonnés. Mais les feux, qui s'étendent, empêchent les archers d'êtres efficaces. Soudain, des explosions se font voir ; d'anciens survivants Croisés et des Musulmans comprennent immédiatement. La Secte des Assassins. Habile dans l'utilisation de la poudre noire pour créer des explosions, elle ne semble pas faire de distinction et attaque autant un camp que l'autre. Finalement, le feu, le poison et les explosions on raisons des deux armées. Les soldats tentent de sortir de ce carnage, en échappant aux petits feux se déclenchant partout, aux cadavres par terre, qui sont empoisonnés et aux explosions, le tout en combattant les infidèles qu'ils croisent. Cette bataille satura une partie de l'ancienne principauté d'Antioche, qui est désormais inhabitable ; le sang empoisonné a coulé dans les champs et le feu a tout détruit. La bataille s'est étendue vers Antioche car les soldats, cherchant à fuir, on tout étendu, et car le feu s'est lui aussi étendu. Les pertes sont innombrables et les survivants peu nombreux...
Croisés : -23.340 soldats.
Ayyoubides : -19.720 soldats.
Almohades : -8.900 soldats.
Turcs : -7.100 soldats.
Population Ayyoubide participant au Djihad : -20.300 miliciens.
1209
Les restes des armées du Djihad, renforcées par les armées de Bagdad, assiègent Antioche, où 15.000 pèlerins sont venus renforcer la Croisade. A Chypre, 5.000 hommes viennent de débarquer et assiègent les villes, non-défendues. A Antioche, le siège se déclenche. Mais peu après le début du siège, 6.000 exilés Germains arrivent et tentent de sauver la ville en lançant l'assaut. Les pèlerins font une sortie. Mais des navires Ayyoubides, chargés d'archers et d'armes de siège, remonte le fleuve de la ville et aident les armées. Finalement, c'est une victoire Musulmane.
A Chypre, tout l'île tombe sous le joug de ces derniers. La Secte des Assassins semblent les aider, car l'on assiste à une véritable démonstration en matière d'explosifs. Les pèlerins étant situés là-bas n'ont même pas le temps de décocher une flèche avant de mourir...
Croisés : Toute l'armée est détruite.
Ayyoubides : -3.000 hommes
Bagdad : -2.500 hommes.
Turcs : -1.900 hommes.
Secte des Assassins : Aucune.