Message au Pape

Le Calife Abû Ahmad “al-Muktafî bi-lah” ʿAlî ben Ahmad al-Muʿtamid de la Dynastie des Abbassides, Commandeur des Croyants et Descendant du Prophéte Mahomet au Pape Serge III Chef des Chrétiens résidant à Rome .



Moi Al-Muktafi Calife par la Graçe d'Allah qui nous à révéler la vérité par son livre Saint du Coran, aujourd'hui envoyons cette lettre en gage de paix au vénérable Pape Serge III des Chrétiens pour ésseyer de résoudre les conflits entre les Musulmans et les Chrétiens vivant en Espagne afin qu'ils prénnent pas une dimension européenne alors qu'il s'agit visiblement d'une incompréhension entre nos deux peuples .


Nous éspérons que sa Sainteté sera maintenir la cohésion et la paix dans l'Occident malgré nos différents dans la religion .





Fait à Bagdad en l'an 906

Sa majesté, Charles III de France, serviteur de sa sainteté :

La Guerre en Espagne n'est nullement une guerre culturelle ni religieuse, il faut bien le comprendre. Les peuples chrétiens et musulmans n'ont jamais été à proprement parler, ennemi. C'est une guerre de conquête lancé par l'Emir de Cordoue qui a été faite sans aucune déclaration de guerre, ce qui a grandement fait baisser son prestige et par conséquent, fait douter de nombreux souverains sur la grandeur de cet Emir.

Les Rois Bretons et Anglo-Saxons ont donné une mauvaise proportion à cette guerre qui n'est qu'à l'origine que régionale. Néanmoins, les actes bretons à l'encontre des populations musulmanes et ceux des armées de Cordoue à l'encontre des populations chrétiennes sont tout bonnement impardonnables. Les généraux de ces armées devraient être exécuter pour la haine raciale qu'ils propagent et pour la désobéissance envers leurs pouvoirs centraux, à moins que ces actes de barbarie aient été ordonnés par les souverains ?

Néanmoins nous appelons le pape à considérer les Abbassides comme des amis, contrairement à son homologue de Cordoue, ce dernier a fait l'effort d'envoyer une lettre d'amitié à sa sainteté.

Le Roi des Bretons indique qu'en effet ses ordres n'ont pas été respecté concernant la non-violence envers les civils musulmans et que c'est le cas de toute guerre que les soldats n'obéisse pas au doigt et à l’œil de leur supérieur. Je vous assure que mes généraux ont fait leur possible pour limiter les attaques contre les civils musulmans. Cependant vue le comportant des troupes de Cordoue contre les chrétiens et le fait qu'il a déclaré sa guerre comme étant une guerre Sainte notre réaction a été légitime, mais uniquement contre Cordoue et non contre tous les musulmans.

Nous demandons au Commandeur des Musulmans de calmer Cordoue afin que tout redevienne à la normal. Cependant nous ne restituerons pas le fruit de nos pillage une bonne partie a déjà été donnée a l’Église.

L'Emir de Cordoue trouve les paroles Bretonnes plutôt osées, les pillages orchestrés par les Musulmans à Samora n'était pas du fait de l'Emir, qui a déjà mis en œuvre pour les réparer au près de la Population, dépensant lui-même des réserves caisses de Cordoue pour combler les dommages. Les actions passées de nos soldats ne sont guère reconnues par l'Emir qui ne souhaitait pas voir ainsi un peuple souffrir. Désolé des dommages causée à la population l'Emir propose une paix blanche avec le Léon & Atsurie, les terres de Coimbra seront rendue à leur possesseur et les hommes du Léon & Atsurie n'auront plus à craindre l'arrivée des forces de Cordoue. L'Emir ne peut restituer l'intégralité des pillages, une partie ayant déjà était utilisée afin combler les dommages causés au peuple. Cependant celui-ci acceptera de remettre l'entièreté des pillages effectués en 906 au Roy. Que cela soit dit cette proposition de paix émane de l'Emir lui-même, et non d'un général, ni poussée par un autre seigneur Musulman.

Le Pape aimerait que les Souverains Catholiques et Musulmans arrêtent de se disputés comme des enfants. Chacun des deux partis a honteusement piller l'autre, sans respecter sa propre foi, mais ce qui est fait est fait, et nous n'y pouvons rien. Le monde Chrétien et le monde Musulman se sont toujours bien entendus, il n'est pas question qu'une simple guerre remette en cause cette entente. Nous sommes prêts à écouter la proposition de paix du Calife.

Le Roi de Bretagne et l'Emir de Cordoue aillant régler pacifiquement cette affaire, le Calife ne voit pas ce qu'il pourrait ajouter à cette fin de guerre heureuse qui promet le retour de la paix même si les rancunes seront difficiles à pardonner de chaque coté .


Néanmoins le temps aidant, le Calife éspére que les Chrétiens pourront de nouveau faire confiance aux Musulmans et vice versa .