Califat Toulounide Duc
Messages : 246 Date d'inscription : 02/08/2012
| Sujet: La Cour du Royaume de Fennoscandie Jeu 9 Aoû - 9:22 | |
| Ici seront entreposés les personnages historiques Suédois, Norvégiens et Finlandais que je souhaite utiliser.- Carl Peter Thunberg (Scientifique, Botaniste, Médecin. Peut servir d'espion dans certains milieux, et d'empoisonneur.)
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Carl Jonas Love Almqvist (qui existe vraiment) est un naturaliste suédois, né le 11 novembre 1743 à JönköpingIl a été surnommé le « Père de la botanique sud-africaine » et le « Linné japonais ». Il suit les cours de Linné à l'université d'Uppsala. Il obtient ses titres de docteur en médecine et en histoire naturelle en 1767. En 1770, il quitte la Suède pour Paris, où il continue ses études dans ces deux disciplines, en effectuant un stage au jardin du Roi1. En 1771, durant un voyage aux Pays-Bas, il étudie les jardins botaniques et les muséums d'Amsterdam et de Leyde. Il se propose pour partir visiter les colonies hollandaises et le Japon afin d'y collecter des spécimens pour les jardins botaniques hollandais. Il part en décembre 1771 comme médecin à bord d'un navire de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Il arrive au Cap où il demeure trois ans dans la colonie hollandaise pour y apprendre le hollandais. Son but est de pouvoir se faire passer pour un hollandais au Japon, pays ouvert uniquement aux marchands protestants hollandais. Durant son séjour, il fait plusieurs expéditions dans l'intérieur des terres, rencontrant souvent de grands dangers, afin de collecter des spécimens de plantes et d'animaux. En mars 1775, Thunberg part à l'île de Java et reste à Batavia pendant deux mois. En août 1775, il arrive à la manufacture hollandaise de la Compagnie hollandaise des Indes orientales sur la minuscule île artificielle de Dejima (120 m sur 75 m) dans la baie de Nagasaki, relié à la terre par un terre-plein. Il y travaille comme chirurgien (1775-1776). Comme les autres Hollandais de cette implantation, il n'avait presque pas la possibilité d'aller à terre. Il put néanmoins conduire quelques recherches botaniques. Afin d'obtenir plus de spécimens, il négocie auprès de ses interprètes, l'échange de connaissances de la médecine occidentale contre de nouveaux spécimens végétaux. Mi-1776, il peut accompagner le directeur de la colonie hollandaise lors d'une visite au shogun à Edo (l'ancien nom de Tōkyō). Durant ce long périple, il peut herboriser de nombreuses plantes. Thunberg quitte le Japon en novembre 1776. Après une courte halte à Java, il arrive à Colombo, Ceylan (aujourd'hui Sri Lanka), en juillet 1776. Il fait plusieurs voyages dans l'île, notamment pour visiter la colonie hollandaise de Galle. Il continue, bien sûr, ses herborisations. En février 1778, Thunberg quitte Ceylan pour Amsterdam. Durant son retour, il s'arrête durant deux semaines au Cap et arrive à Amsterdam en octobre 1778. Il va tout d'abord à Londres où il rencontre Sir Joseph Banks. Il voit la collection japonaise du naturaliste allemand Engelbert Kaempfer (1651-1716) qui avait été, avant lui, à Dejima. Il rencontre également Johann Reinhold Forster qui lui fait visiter ses collections assemblées lors du second voyage de James Cook. Il retourne en Suède en mars 1779 où il apprend la mort de Linné survenue un an plus tôt. Il le remplace bientôt à l'université d'Uppsala comme professeur de médecine et d'histoire naturelle (1781). Le résultat de ses recherches paraissent sous le titre de Flora Japonica en 1784. Il donne, à de nombreuses espèces nouvelles, l'épithète de japonica ; la plupart provenaient en fait de Chine et avaient été importées au Japon pour orner les jardins du pays. En 1788, il fait paraître le récit de son voyage sous le titre de Voyages de C.P. Thunberg au Japon par le Cap de Bonne-Espérance, les Isles de la Sonde, etc.. Le récit de son séjour à Dejima est assez sombre, il y raconte notamment sa vie de tous les jours avec un nombre important de détails comme obligatoirement marcher dans la rue du côté gauche... Ses nombreuses relations de par le monde, son statut de scientifique apolitique, et sa capacité d'adaptation hors-normes en firent un candidat de choix pour le service d'espionnage de sa Majesté. Il entra au service de sa Majesté en Novembre 1798. En Janvier 1799, il fut envoyé en France afin d'assassiner le Consul Jean-Jacques-Régis de Cambacérès. Sa mission fut étonnamment couronnée de succès ! Il fut accueilli à son retour par le Roi en personne, qui l’anoblit en le nommant Grand Écuyer de Fennoscandie. En Février 1799, le Roi nomma Carl Peter Thunberg à la tête de Sarah.
- Olof Peter Swartz (Scientifique, Botaniste de renom. Peut servir d'espion dans certains milieux, et d'empoisonneur.)
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Olof Peter Swartz est un botaniste suédois, né à Norrköping le 21 septembre 1760. Il étudie auprès de Carl von Linné le Jeune (1741-1783) et obtient un doctorat en 1781. Swartz voyage en Laponie en 1780 avec plusieurs autres botanistes. En 1783, il voyage en Amérique du Nord et aux Caraïbes et s’arrête principalement en Jamaïque et sur l’île d’Hispaniola. En 1786, il part à Londres préparer sa flore. Il y rencontre Sir Joseph Banks (1743-1820) qui, impressionné par ses connaissances botaniques, lui offre un poste à la Compagnie anglaise des Indes orientales comme médecin itinérant. Swartz refuse cette offre et retourne en Suède en 1787. Dix ans plus tard, il propose à l’Académie royale des sciences de Suède un système de bourse de voyages inspiré des méthodes utilisées par Banks au Royaume-Uni. En 1791, il reçoit le poste de professeur de botanique à l’Académie des sciences de Stockholm. Son herbier, riche de 6 000 spécimens, est connu par tous les spécialistes du monde, qui font souvent le voyage pour l'admirer. Swartz est surtout connu pour ses travaux sur les ptéridophytes et est considéré comme le premier spécialiste de la classification des Orchidaceae (il est l’auteur de la première analyse critique de la littérature consacrée à ses fleurs). Il est aussi le premier à montrer que la plupart des orchidées ont une étamine tandis que celles de la sous-famille des Cypripedioideae en ont deux. A l'image de Carl Peter Thunberg, c'est justement cette profession de savant qui incita les services d'espionnage de Sa Majesté à utiliser Olof Peter Swartz comme espion. Il entra donc au service de sa Majesté en Novembre 1798.
- Johan Christopher von Toll (militaire, juriste, politicien, ambassadeur, ministre)
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Toll, né le 1er février 1743 au manoir de Mölleröd près de Kristianstad en Scanie, est le fils du lieutenant-colonel Reinhold Gustav von Toll, issu de la noblesse germano-balte, et de son épouse, née baronne Elsa Sophie Gyllenstierna. Il s'engage en 1758 dans la carrière militaire, participe à la campagne de Poméranie, pendant la guerre de Sept Ans, mais donne sa démission en 1764 sans avoir pu atteindre le grade d'officier. Il étudie ensuite le droit et préside un härde, mais il doit démissionner pour faute en 1766. Il est membre du parti des chapeaux, alors au gouvernement, ce qui lui permet de devenir grand écuyer (Oberjägermeister) dans la province de Kristianstad. Le parti des casquettes obtient le pouvoir à l'assemblée et Toll démissionne encore. Il soutient le roi contre le parti des casquettes et favorise la « révolution monarchique » de Gustave III. Aussitôt après, il est naturalisé suédois et est inscrit dans les registres de la noblesse suédoise. Il devient major en 1775, lieutenant-colonel en 1776 et colonel en 1780. Il reçoit l'ordre de l'Épée pour faits d'armes pendant la guerre russo-suédoise de 1788-1790. Il est nommé lieutenant-général après la mort du roi Gustave III et préside un temps le conseil de guerre, avant d'être envoyé comme ambassadeur en Pologne. Il y soutient Armfelt dans ses intrigues contre la Russie, ainsi que l'insurrection de Kościuszko. Gustave IV le nomme au cabinet des ministres et l'élève au titre de baron. Il a été nommé depuis peu Général de la Première Armée de Fennoscandie.
- Frederick William von Hessenstein (Ministre, militaire)
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Frédéric-Guillaume, prince du Hessenstein (né le 26 Novembre 1735), était un soldat suédois et un homme d'État. Il était un fils hors mariage du roi Frédéric de Suède et de sa maîtresse Hedvig Taube. Le roi Gustav III, le traita avec beaucoup de respect. Il a été nommé Field Marshal en 1773 (plus haut grade de l'armée), Conseiller Privé en 1776, et gouverneur-général de Pomeranie entre 1776 et 1791. Hessenstein a été fait comte du Saint-Empire romain (dans lequel royaume allemand de son père, le landgraviat de Hesse-Kassel, a été localisé) le 28 février 1741, et a créé un comte suédois le 29 Mars de l'année suivante. Il a été élevé au rang de prince de Hessenstein dans l'Empire en Novembre 1772, et Furste (prince) de Hessenstein en Sweden le 28 April 1785. En 1773, il a également été l'un des "Seigneurs du Royaume" (En af rikets herrar). Il est Chevalier de l'Ordre du Séraphin et Commandant de la Grande-Croix de l'Ordre de l'Épée.
- Hans Axel de Fersen (ambassadeur, militaire, espion, séducteur)
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Hans Axel von Fersen, appelé aussi Axel von Fersen le Jeune ou surtout en français Axel de Fersen (4 septembre 1755 à Stockholm), comte suédois, est célèbre pour son profond amour pour la reine de France Marie-Antoinette. A Versailles, Il est le fils du feld-maréchal Fredrik Axel de Fersen et de la comtesse, née Hedwige-Catherine de La Gardie, et frère de la comtesse Piper et de la comtesse Klinckowström. Cousin de la maîtresse du futur roi de Suède et dame d'honneur (Hovmästarinnan) de la reine Sophie-Madeleine, la comtesse Löwenhielm, née Augusta von Fersen et Ulrika von Fersen, il a pour tante la fameuse scientifique Eva Ekeblad. En 1774, achevant son Grand Tour d'Europe destiné à parfaire son éducation, il arrive à la cour de France, où il fait vive impression par son physique avantageux. Le comte de Creutz, ambassadeur de Suède, écrit à son sujet au roi Gustave III : « De tous les Suédois qui ont été ici de mon temps, c'est celui qui a été le mieux accueilli dans le grand monde. Il a été extrêmement bien traité dans la famille royale. Il n'est pas possible d'avoir une tenue plus sage et plus décente que celle qu'il a tenue. Avec la plus belle figure et de l'esprit, il ne pouvait manquer de réussir dans la société, aussi l'a-t-il fait complètement. » Le 30 janvier, il rencontre la dauphine Marie-Antoinette, incognito, au bal de l'Opéra. Il rentre ensuite en Suède, puis revient à la Cour de France en août 1778. La reine, qui ne l'a pas oublié, en le voyant dit "C'est une vieille connaissance!" et toute la Cour note qu'elle traite avec une attention particulière le jeune homme. Au cours de l'hiver 1779, il devient l'un des familiers de la reine, et collectionne les conquêtes féminines. Mais Fersen rêve également de se battre. Il demande à rejoindre le corps expéditionnaire français qui part en Amérique. Le Roi de Suède, à qui le Comte de Creutz a fait part de l'inclination de Marie-Antoinette, intervient, et Fersen obtient d'être nommé aide de camp du comte de Vaux, qui doit commander les troupes. Finalement, le corps expéditionnaire ne part pas, et Fersen rentre à Versailles, très dépité. Il fait le siège du comte de Vergennes et du prince de Montbarrey, ministre de la Guerre. Le 20 janvier 1780, il est nommé colonel attaché à l'infanterie allemande, et part enfin pour les Amériques fin mars 1780, où il participe à la guerre d'Indépendance américaine sous les ordres du comte de Rochambeau. La guerre d'indépendance américaine : Il se fait apprécier de Rochambeau qui l'appelle son « premier aide de camp », se lie avec duc de Lauzun qui lui promet le brevet de colonel commandant sa légion, et le marquis de Ségur, qui lui promet également de le nommer colonel en second. Fersen se conduit brillamment au siège de Yorktown en Virginie. Grâce à l'intercession de Marie-Antoinette, il obtient en octobre 1782 la place de colonel en second du régiment de Royal-Deux-Ponts. Il déclare alors à son père qu'il souhaite rester en Amérique jusqu'à la fin du conflit, et ensuite passer au service de Gustave III. Il rentre de campagne en juin 1783, et se rend à Versailles où il obtient, toujours par la faveur de Gustave III et de la reine, le Royal-Suédois en pleine propriété. La rumeur va alors bon train à la cour. En septembre, il quitte Versailles et rejoint Gustave III qui se rend incognito en Italie. Tout en multipliant les conquêtes, il entretient une correspondance suivie avec Marie-Antoinette. En juin 1784, Fersen revient à Versailles, dans l'entourage de Gustave III qui voyage toujours sous le nom de « comte de Haga », et qui ne va pas tarder à le gratifier d'une pension de 20 000 livres annuelles, qui lui permet de mener bon train à la cour. En juillet, il rentre en Suède pour huit mois. Il revient ensuite en France prendre possession de son régiment, à Landrecies, près de Valenciennes, et partage son temps entre la cour et son régiment. En 1787, il part quelques semaines pour accompagner Gustave III dans sa guerre en Finlande contre Catherine II de Russie. Au printemps 1789 son père est arrêté pour avoir pris parti pour les droits de la noblesse dans le conflit qui oppose Gustave II à son aristocratie, après des revers dans la guerre (qui Gustave III finalement menait à terme après la bataille navale à Svensksund). Marie-Antoinette lui ordonne alors de rentrer à Paris. En juin, inquiet pour la reine, il prend un logement à Versailles. Les proches de la famille royale prennent mal l'installation de Fersen près de la reine, redoutant que cela n'attise la haine des courtisans envers elle. Fersen devient un favori du couple royal. La révolution : En 1791, Fersen participe aux préparatifs de la fuite à Varennes, et escorte lui-même la famille royale la nuit du 20 juin jusqu'à Bondy, mais Louis XVI refusera qu'il les accompagne plus avant. Fersen est supposé rejoindre la place-forte de Montmédy, où se rend la famille royale, en passant par la Belgique. Après l'échec de la fuite et le retour à Paris des fugitifs, Fersen continue à correspondre avec Marie-Antoinette. Il se rend à Vienne pour avertir la cour de l'empereur et le décider à l'action. Mais Léopold II temporise, et Fersen, se sentant berné, parle à la reine de trahison. Lui-même est désorienté par les rumeurs faisant de Barnave l'amant de la reine. Il quitte alors Vienne pour Bruxelles, où il prend une maîtresse, Eleonore Sullivan. En février 1792, il rentre en France et rencontre la reine, puis le roi, en secret. Il veut leur faire part de son plan d'évasion par la Normandie. Louis XVI refuse toute nouvelle tentative de fuite. Fersen rentre alors à Bruxelles retrouver sa maîtresse, et aider à la préparation d'une coalition européenne contre la Révolution Française. C'est lui qui inspire le «manifeste de Brunswick» en juillet, ultimatum des armées austro-prussiennes aux révolutionnaires français. Il croit fermement à une victoire rapide de la coalition et imagine même un gouvernement royaliste pour prendre la relève. Enfin, en 1793, après l'exécution de Louis XVI, il espère encore sauver la reine. S'imaginant que tout est le fruit des intrigues des Orléans, il pense acheter les meneurs du « parti d'Orléans », Laclos, Santerre ou Dumouriez. Quand Dumouriez fait défection et rejoint les Autrichiens en mars, Fersen y voit la fin des révolutionnaires, et imagine déjà Marie-Antoinette régente. En août, quand il apprend la nouvelle du transfert de la reine à la Conciergerie, il essaie d'obtenir du prince de Cobourg qu'il marche sur Paris, mais c'est en vain. Il ne peut pas non plus empêcher l'exécution de la reine le 16 octobre 1793. En Suède : Rentré en Suède, il se consacre ensuite à sa carrière. En 1792, Gustave III est assassiné et, comme tous ses anciens favoris, Fersen se trouve en disgrâce pendant la régence de Charles de Södermanland, futur Charles XIII, frère du feu roi, de 1792 à 1796. Quand Gustave IV Adolphe monte sur le trône, il retrouve ses offices et dignités. En 1797, il est envoyé pour représenter son pays au traité de Rastatt, mais la délégation française proteste, et il doit se retirer. Il est Chevalier de l'Ordre du Séraphin et Commandant de la Grande-Croix de l'Ordre de l'Épée.
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